Equivalenza, la parfumerie low-cost débarque en France
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
hier
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Je suis bien d’accord sur le ras-le-bol face à ces prix de plus en plus fous. Il y a encore 2 ans, un parfum à 200€ était jugé quasi prohibitif, et les marques étaient rares à dépasser ce palier psychologique. Ou bien le faisaient en justifiant clairement les choses, quasiment en nous sortant la calculette sous le nez. Mais maintenant on peut sortir des ouds à 800€ pour les clients du golfe qui réclament régulièrement aux marques d’augmenter toujours davantage les prix pour que leur parfum devienne plus exclusif encore. Et je ne parle pas des marques clairement bling-bling qui usent depuis un moment déjà de flacons sertis d’or et diamants pour vendre des jus douteux à plus de 10.000€. Eux n’ont que notre mépris depuis toujours. Maintenant on parle de maisons comme Malle, Lutens ou Cartier. Des marques que nous suivons et soutenons depuis longtemps, depuis leurs débuts même pour les plus mûrs d’entre nous (j’ai pas dis "vieux" !). C’est d’autant plus douloureux de les voir suivre une voie qui nous exclura à moyen terme de leur clientèle.
Alors oui, vengeons nous ! Achetons des litres et des litres de beaux parfums abordables pour quelques dizaines d’euros ! Relisons encore et encore les superbes articles d’Opium sur la petite parfumerie accessible, ces trésors qui ne payent pas de mine !
Mais par pitié, épargnons nous les hauts-le-coeur que peuvent refiler les De Varens, Benefits et consort. Restons dignes bordel !!
(... ou comment ruiner tout un propos une une phrase de conclusion. L’emportement sans doute.)