L’Autre
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Interrogeant les mondes visuels et olfactifs, deux expertes échangent en écho au dossier publié dans le dix-huitième numéro de Nez, la revue olfactive.
hier
Toute une époque que ce VC Pour Homme ! Cuir suave d’une complexité envoûtante. Un grand masculin(…)
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Bonsoir Adhara, Merci de nous avoir communiqué cette bonne nouvelle. En fan de ce mythique(…)
hier
Profitez-en il y a une promo sur leur site web en ce moment sur plusieurs références(…)
Jardin impressionniste
Lavande délavée
Église en flammes
De passage chez Senteurs d’ailleurs, et me rendant compte que je n’avais qu’une très vague idée de l’étendue de leur catalogue, j’ai demandé à faire le tour du magasin. Le vendeur, outrageusement parfait, a partagé avec moi certaines de ses expériences relatives aux senteurs qu’il vendait.
Est-ce le snobisme qui, après qu’il m’eut narré sa rencontre avec l’Autre, m’a poussé à l’essayer sur peau (la mouillette m’avait enthousiasmé... en deux minutes) ? Mais j’ai tenté.
On dit souvent que la description qu’on nous fait d’un parfum conditionne notre approche de l’odeur. Jeux de Peau en a souvent fait les frais. Et bien dans le cas qui nous occupe, ce fut le phénomène inverse.
Et là, je plussoie Jicky qui remercie Dyptique de garder ce genre de référence au catalogue-mais-bon.
L’envolée est, sur moi, merveilleusement camphrée avec un côté citron/verveine que j’ai adoré. Ce mélange à la fois pharmaceutique et naturel m’a réjoui.
Je partage avec mon tentateur un teint et des cheveux clairs. Mais une peau n’est pas l’autre. Visiblement, je "contiens" l’odeur plus longtemps puisqu’il a semblé étonné du résultat sur moi... tant que je suis resté au magasin.
Dans le train, ce fut une autre histoire. J’étais seul dans le compartiment mais persuadé d’une autre présence. De la présence d’un quidam dont l’hygiène n’était pas le soucis premier.
Je me trouve d’un coup curieusement hygiéniste. J’ai testé des parfums au cumin dont on m’avait dit "Les effluves sont un peu... corporelles" que j’ai apprécié, trouvé "fauve", et porté avec succès. Ici, l’aigreur qui me fouette les narines (oui, parce que je me suis douché en rentrant, mais quand un parfum s’incruste, c’est souvent pour le pire sur mon épiderme) ne me laisse d’autre image qu’une aisselle à la sortie de la salle de sport et sans la douche. Enfin... pour être honnête, elle m’évoque aussi d’autres circonstances mais que je ne désire pas évoquer ici, le forum étant public.
Un parfum qui n’est pas fait pour moi, donc, mais que je trouve fascinant et qui me pousse encore une fois à me demander à quoi pouvait ressembler le Kingdom d’Alexander McQueen.