L’Autre
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
hier
En revanche, j’étais un peu étonnée que Madagascar, le Baume vanille n’ait pas sa propre critique à(…)
hier
Ah, certains de mes parfums étaient des coups de coeur immédiats : le regretté Traversée du(…)
hier
Bonjour Garance, je n’ai pas encore senti le Madagascar, mais ce que vous en dites sur le doute(…)
Faits et zestes
Brut de gousse
Sillage anthracite
De passage chez Senteurs d’ailleurs, et me rendant compte que je n’avais qu’une très vague idée de l’étendue de leur catalogue, j’ai demandé à faire le tour du magasin. Le vendeur, outrageusement parfait, a partagé avec moi certaines de ses expériences relatives aux senteurs qu’il vendait.
Est-ce le snobisme qui, après qu’il m’eut narré sa rencontre avec l’Autre, m’a poussé à l’essayer sur peau (la mouillette m’avait enthousiasmé... en deux minutes) ? Mais j’ai tenté.
On dit souvent que la description qu’on nous fait d’un parfum conditionne notre approche de l’odeur. Jeux de Peau en a souvent fait les frais. Et bien dans le cas qui nous occupe, ce fut le phénomène inverse.
Et là, je plussoie Jicky qui remercie Dyptique de garder ce genre de référence au catalogue-mais-bon.
L’envolée est, sur moi, merveilleusement camphrée avec un côté citron/verveine que j’ai adoré. Ce mélange à la fois pharmaceutique et naturel m’a réjoui.
Je partage avec mon tentateur un teint et des cheveux clairs. Mais une peau n’est pas l’autre. Visiblement, je "contiens" l’odeur plus longtemps puisqu’il a semblé étonné du résultat sur moi... tant que je suis resté au magasin.
Dans le train, ce fut une autre histoire. J’étais seul dans le compartiment mais persuadé d’une autre présence. De la présence d’un quidam dont l’hygiène n’était pas le soucis premier.
Je me trouve d’un coup curieusement hygiéniste. J’ai testé des parfums au cumin dont on m’avait dit "Les effluves sont un peu... corporelles" que j’ai apprécié, trouvé "fauve", et porté avec succès. Ici, l’aigreur qui me fouette les narines (oui, parce que je me suis douché en rentrant, mais quand un parfum s’incruste, c’est souvent pour le pire sur mon épiderme) ne me laisse d’autre image qu’une aisselle à la sortie de la salle de sport et sans la douche. Enfin... pour être honnête, elle m’évoque aussi d’autres circonstances mais que je ne désire pas évoquer ici, le forum étant public.
Un parfum qui n’est pas fait pour moi, donc, mais que je trouve fascinant et qui me pousse encore une fois à me demander à quoi pouvait ressembler le Kingdom d’Alexander McQueen.