Acqua di Sale
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
il y a 2 jours
La vanille... quel pari risqué, sans compter le summum de l’originalité ! (Rires).
Brut de gousse
Sillage anthracite
Intime conviction
Bravo pour cet article Opium !
C’est marrant comme vivant en bord de mer, j’ai toujours eu du mal avec les eaux qui tentaient de reproduire cet environnement (comme tu l’as très bien dit, je pense à Kenzo et et à Issey Miyaké...)... Peut-être parce que je connais trop bien les odeurs de l’Océan (qui diffèrent il est vrai de celles de la Méditerranée...), qu’il en faut du talent pour restituer cet immense espace, parfois calme et apaisé, d’autres fois furieux et chargé d’embruns, ou encore bruineux et gris-vert, avec toujours l’iode en toile de fond.
Une question d’ailleurs me vient : si je respire à pleins poumons l’air du large, est-ce une odeur que j’ai envie de porter ? Peut-elle même se fixer, à la fois fugitive dans le vent qui souffle, et éternellement présente sur les roches couvertes d’algues... Et toujours d’un équilibre si délicat, entre le rien éolien et le trop organique... Dur de créer cela, non ?
Et là - et on me voit venir de loin peut-être - je ne peux que renvoyer à Sables, qui n’évoque pas l’eau, mais les dunes et ses plantes chauffées au soleil... Voilà selon moi une vraie réussite !
Il n’empêche que je humerai volontiers Acqua di Sale : ce sera peut-être l’occasion d’une conversion.