Episode 4 - Un mouchoir et une voilette trouvés après la pluie
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Bonjour,
Je suis d’accord avec mes petits collègues, bien sûr : réduire Guerlain a quelque matière et à du réemploi de formule, c’est peut-être commettre une erreur. Parmi les parfums, et je parle des versions actuelles encore en vente, beaucoup ne rentre pas vraiment dans ce moule. Et même si on tient compte des seul parfums de Jacques. Bien sûr, il y a des ingrédients communs parfois, mais il y a surtout un effet qui est plus une signature du parfumeur qu’une signature maison comme dit Jicky. Forcément quand en plus vous avez appris le métier avec votre prédécesseur, il y a des chances que vous ayez des choses en commun avec lui, surtout quand vous avez passer des années à peser ses formules... Mais il me semble qu’il y a surtout un effet, une esthétique générale qui se dégage, assez enveloppante et flatteuse pour celle ou celui qui le porte et passablement aguicheuse.
Même les parfums plus froids ou frais chez Guerlain me semble faire du charme.
Vous me direz que c’est souvent pour charmer qu’on met du parfum, mais pensez aux parfums Chanel de l’époque Beaux et vous y verrez pas mal de hauteur et de raideur, quand aux créations signées Germaine Cellier, s’ils vous font du charme, c’est surtout en vous mettant des claques. Il y a des amateur du genre, mais enfin, Guerlain flirt beaucoup plus aimablement à mon nez.
Oui, il y a un style personnel, peut-être même une école mais comme un peintre ne peint pas toujours le même thème dans le même registre de couleur, dieu merci.
Mais ce qui me dérange surtout dans cette vision des choses, c’est qu’elle est particulièrement sclérosante, puisqu’à chaque sortie, on attend, on réclame, la même chose qu’avant, sinon on boude. Ce genre de chose conduit Guerlain à sortir toujours plus de vanillés, de gourmandises orientales et sexy (je caricature à peine) en prenant un minimum de risques. Et là, je ne vois plus l’intérêt... À quoi servirait une maison qui ne ferait que décliner son patrimoine, l’indétrônable Shalimar surtout ? Dieu merci, il y a toujours eu de la variété chez Guerlain. Sans ça, la maison n’aurait probablement pas tenu. elle s’est mise à toutes les modes pour traverser les époques et il y a eu des parfums pour tous les genres. (Bon, Guerlain n’a probablement jamais sorti un parfum punk, je vous l’accorde.)