Guerlain se la joue couture
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C’est un accord fusant et lumineux entre deux matières pourtant souterraines – le gingembre et le vétiver – qui vient compléter cette année la gamme des infusions de Prada.
hier
Bien jolie collection que ces Malaki de Chopard. Black Incense bien sûr, mais aussi Rose Malaki,(…)
hier
Bonjour à tous, avec beaucoup de retard je m’intéresse seulement maintenant aux créations de(…)
À fond la gomme
Ombres ligneuses
Prendre racine
Si les gens du marketing de Guerlain/LVMH avaient un tant soit peu de jugeotte, ils la joueraient fine et sortiraient des flankers intelligents, façon Shalimar Eau parfumée légère/Eau de Shalimar ou N° 5 Eau première.
Intelligents, car ce ne sont justement pas des flankers à proprement parler réinventant (j’aurais pu dire dénaturant...) totalement la fragrance auxquelles ils empruntent le nom, mais plutôt des versions allégées et actualisées des compositions d’origine, qui, sans trahir leur signature olfactive caractéristique (la vanille citronnée et enveloppante de l’un, les notes fleuries aldéhydées et poudrées de l’autre), séduiront plus facilement des femmes plus jeunes que celles qui portent habituellement les versions traditionnelles de Shalimar ou N° 5.
Et puis ils éviteraient également de sortir plusieurs flankers pour un seul et même parfum, car cela entame le prestige du parfum originel... Une des règles du luxe, n’est-ce pas la rareté ?
Pour en revenir à Mitsouko, je pense qu’un flanker bien fait respectant l’esprit de l’original et pensé de la même façon que ceux cités plus haut pourrait lui être bénéfique. Ce serait certes une tâche hautement périlleuse pour le parfumeur en charge d’un tel projet de "relecture" de ce monument de la parfumerie, mais tellement passionnante que celle de donner l’envie au grand public de (re)découvrir le concept olfactif de ce parfum incontournable !
Rêvons un peu : une Eau de Mitsouko, qui, sans tomber dans le nouveau chypre tendance fruits juteux/patchouli, révélerait la gourmandise de la bergamote et de la pêche (l’Eau de Shalimar a parfaitement mis en lumière la gourmandise latente de la composition initiale, tout en préservant son sillage ambré distinctif et en ne versant donc pas dans l’oriental barbapapa), la féminité douce et fraîche du lilas, le tout sur un fond légèrement chypré et vanillé, ça pourrait avoir de la gueule !
Sans doute plus qu’une fleur de lotus en tout cas, dont je redoute déjà l’inoffensivité...