Générations Guerlain
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Un iris majestueux qui se démarque par sa fraîcheur florale et printanière.
il y a 8 heures
Toute une époque que ce VC Pour Homme ! Cuir suave d’une complexité envoûtante. Un grand masculin(…)
il y a 8 heures
Bonsoir Adhara, Merci de nous avoir communiqué cette bonne nouvelle. En fan de ce mythique(…)
il y a 8 heures
Profitez-en il y a une promo sur leur site web en ce moment sur plusieurs références(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Bonjour Aaricia,
Je tenais moi aussi à vous répondre, car j’ai visionné le documentaire (après avoir lu vos échanges), pour me faire ma propre idée. Pour ma part, je suis plutôt contente qu’un documentaire destiné au grand public (ne l’oublions pas) ait été fait sur la maison Guerlain, maison qui a tout de même traversé une période financière assez difficile il y a une 10aine d’années. Cette maison est l’une des seules à avoir encore en vente autant de "vieux" parfums et personnellement, si ce reportage peut donner envie à quelques personne d’aller se replonger dans l’Heure Bleue, Mitsouko ou Vol de Nuit, je trouve que c’est une réussite.
Le passage sur le dérapage de JP Guerlain était inutile pour moi, mais je suis sûre que s’ils ne l’avaient pas mis, on leur aurait reproché, brandissant la volonté de dissimulation... J’ai d’ailleurs trouvé que la voix off avait plutôt l’air gênée que véhémente... Cet épisode ne fait absolument pas partie pour moi de l’histoire de Guerlain, et je dois dire qu’en plus, j’ai très peu d’affection pour JP Guerlain dont je n’aime qu’une partie de ses créations. Je trouve d’ailleurs que le passage sur la signature est beaucoup plus à son désavantage dans le reportage, tant il passe pour un espèce de vieux grincheux, irascible. Mais en même temps que ce soit cela ou l’affaire du dérapage raciste, c’est difficile de vouloir absolument taper sur la tête d’un vieil homme bien fatigué et qui a été élevé dans la tradition colonialiste... (Attention je ne l’excuse pas, je pense juste qu’il faut aussi se remettre dans le contexte.)
Bref, tout ça pour dire que j’ai trouvé le reportage plutôt intéressant, où l’on essayait de nous faire un tableau relativement juste de son histoire, et où on a le plaisir d’entendre tout de même un peu des vérités sur la parfumerie d’aujourd’hui (notamment sur les reformulations et sur l’IFRA). Car oui, l’IFRA a été fondé par les acteurs de la parfumerie. Ils l’ont fondé à la fois pour se protéger (éviter que des personnes n’ayant aucune sensibilité et connaissance de cette industrie puissent intervenir sur des questions "sécuritaires", en proposant d’ériger des lois totalement absurdes et destructrices), et pour se permettre une marge de manœuvre commerciale que l’on ne peut pas minimiser, car c’est tout simplement la réalité. Et en même temps, j’ai envie de dire, c’est vrai dans beaucoup d’autres industries. Sur ce point là, ils n’embrouillent pas du tout les pistes, ils soulèvent un réel problème. Sachant que de mon point de vue, ce problème vient en partie du fait que la parfumerie n’est pas fédérée et que les intérêts des marques ne sont pas les même que ceux des grands groupes qui les détiennent parfois, eux-même différents des intérêts des grands laboratoires. Cette question est particulièrement épineuse, et à mon sens, un reportage de 2h ne serait pas suffisant pour la traiter.
Et autrement, je suis d’accord avec vous concernant Thierry Wasser, qui est tout de même un personnage vraiment sympathique, on ne peut pas lui enlever cela... :-)