Acheter un parfum...
Bonjour, Koimynose. La maison Detaille reste pour moi un beau souvenir : il y a fort longtemps, lors d’un voyage à Paris, je l’avais découverte par hasard, en descendant de la gare du Nord vers la Seine par le rue St-Lazarre. Une vendeuse d’âge mûr, extrêmement gentille, à l’ancienne on va dire, m’a fait sentir quelques masculins dont L’Escrimeur, Aéroplane et 1905 (une cologne ? Pt-être le plus vendu ?)). J’ai craqué pour le premier, un hespéridé très Vétiver. Aéroplane me plaisait aussi mais j’ai dû moins comprendre son côté chypré. Il y avait aussi Shéliane, je crois, dont le nom m’envoûtait et laissait présager de beaux mystères. Mais c’était un féminin et je n’osais pas les porter à l’époque. Mais je suis sorti de la boutique (et rentré en Belgique) avec un nombre incalculable d’échantillons. Ce fut un vrai bonheur que de comparer et d’analyser ces senteurs différentes. Depuis, j’ai découvert beaucoup plus beau, évidemment, mais je me dis que Detaille m’y a beaucoup aidé. J’ai toujours mon Escrimeur, qui n’a pas changé d’un pouce même si le jus a foncé. Les flacons à l’ancienne, fort sculptés, ne se feraient plus aujourd’hui en marque de niche (quoique ?) et ils ont changé les horribles bouchons en plastique opalin pour bouchon métalliques dorés. Côté qualité, ces masculins tiraient beaucoup vers des colognes "renforcées" mais mais cette découverte reste un chouette souvenir. Et j’ai plaisir à remettre mon nez de temps en temps sur cet Escrimeur, un peu plus corsé que l’ancien vétiver de R&G.
Des années plus tard, en 2001, j’ai acheté à la Fnac un joli livre abondamment illustré, au format carré, paru au Editions du Chêne, dans la collection Les Carnets de la mode et intitulé tout simplement Le Parfum, écrit par Catherine Donzel, avec en fin de volume, une double page photo reproduisant une douzaine de flacons Detaille, mais dans le livre, aucun mot sur Les parfums eux-mêmes...
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