Parfums à voir & à lire
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Décidément, les parfums Courrèges filent un joli coton. Présenté par la marque comme le « récit d’un soir d’été », celui-ci offre un sillage intime et délicatement régressif.
il y a 10 heures
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
À fond la gomme
Proust a déjà été évoqué à maintes reprises ici et j’espère ne pas répéter ce qui aurait déjà été écrit, mais voilà : j’ai, plus jeune, essayé deux fois de me mettre dans La recherche... mais n’y suis jamais arrivé. Je viens d’entamer une nouvelle tentative qui s’avère, dès les premières pages, la bonne : je sens déjà combien ce roman qui m’a longtemps résisté va me porter, et le plaisir en est d’autant plus grand.
J’achève ce soir l’épisode fameux de la madeleine, et je ne peux résister au plaisir de recopier ici cette phrase sublime qui, je crois, fonde la raison pour laquelle je suis tant attaché aux parfums. La voici : "Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir." C’est tellement beau !