Annick Goutal fait peau neuve
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
il y a 2 heures
J’ai testé deux parfums dans ces sorties vanilées : Shalimar l’essence est très agréable à(…)
Faits et zestes
Brut de gousse
Sillage anthracite
Re-Bonsoir Mado.
Merci pour vos compliments quant à mes mots qui seraient si justes.
Mais, les vôtres aussi présentement. ;)
Le parfum, tel que vous le voudriez encore, comme un objet à haute valeur ajoutée, à la fois désirable et pérenne, est une vision que je partage. Au vu de la médiocrité de plus de la moitié des nouveautés qui sortent et que je tente de suivre, quand on m’annonce un nouveau lancement, j’ai rarement le poil qui se dresse de plaisir, mais, plutôt, qui se hérisse, crispé par anticipation...
Que le parfum ne soit pas juste un "mouchoir à usage unique" tel un parfum Bic jetable après usage et "démodable" est une utopie en laquelle je crois également. Il faudra probablement aller chercher et fouiller de manière plus déterminée que par le passé pour trouver ces objets respectueux de ce que devrait être le parfum : une invitation au voyage dans d’autres contrées que celles des sachets Haribo.
Il est probable que l’on voit une parfumerie à deux vitesses se développer : cela est, probablement, le prix à payer d’une assez rapide démocratisation à tous de l’objet parfum. N’oublions pas qu’il y a deux générations à peine, le parfum était un objet accessible seulement à certain(e)s privilégié(e)s. Avoir développé si rapidement sa croissance et son accessibilité ne pouvaient se faire sans quelques dégâts. J’espère simplement que le parfum, dans sa globalité, ne pâtira pas de la médiocrité moyenne actuelle en désacralisant trop un objet qui doit posséder une certaine valeur ajoutée pour rester pérenne.
En même temps, quand je vois que le sac le plus affiché dans la rue avec une certaine fierté est celui de Sephora, plutôt que de m’effrayer, je suis plutôt content.
Mado : Vive le parfum. Vive les gens. Et vive celles et ceux qui apprécient certains parfums plus que d’autres. ;-)
Bonne soirée.
Opium