Le sexe des parfums
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Le vintage est à la mode et de nombreuses maisons (plus ou moins) historiques ont relancé récemment des collections de parfums après de longues années d’absence ou de discrétion. Nous vous proposons un tour d’horizon de ces fragrances revenantes.
il y a 3 jours
J’avais senti par curiosité la version elixir de la Panthère, et lui avais trouvé quelque chose de(…)
il y a 3 jours
Selon moi, la version élixir de "La panthère" est la variation vanille et fleur de tiaré (monoï)(…)
il y a 4 jours
Dans les années 80, les parfums avaient du coffre. Ils sentaient le cuir, la mousse, l’audace.(…)
Bonbon solaire
Faits et zestes
Brut de gousse
Puisque vous parlez de Turin, Je crois que ce dernier dit que les parfums n’ont pas de sexe, non ? Il a raison dans l’absolu. Un parfum très poudré comme Baghari par exemple, n’a pas plus de sexe qu’une robe à dentelles, n’empêche que les deux me déconcerteraient porté par mon boucher, (un homme très gentil, par ailleurs). Une odeur, que cela soit celle de la rose, ou celle du vetiver, n’est ni féminine, ni masculine, mais un parfum n’est pas une simple odeur, il est composé et répond à certains codes olfactifs culturels qui se traduisent par des codes de formulation. En d’autres termes, le parfum a une forme et cette dernière est culturellement définie et sexuée. On peut déplorer l’utilisation qu’en a fait le marketing toutefois c’est ainsi. Comme je l’ai dit on peut jouer avec ces codes, et ce même du côté des parfumeurs, un peu à la manière dont Yves St Laurent a utilisé le smoking pour magnifier la féminité. Les codes olfactifs vont certainement considérablement évoluer au cours des prochaines décennies mais néanmoins, il faudrait complètement sortir le parfum de la culture pour le retrouver totalement asexué. (Bon, je me fais un peu l’avocat du diable pour pimenter le débat… ;)