Le sexe des parfums
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Après une première édition réunissant près de 3000 passionnés et professionnels du monde entier, la Paris Perfume Week revient du 20 au 23 mars 2025 au Bastille Design Center. Dans son sillage, se dessine une programmation inspirée et foisonnante.
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Bonsoir, Je ne sais où placer mon intervention sur Barénia, le dernier Hermès sorti il y a(…)
il y a 7 heures
Bonsoir Dilettante, Vous arrivez hélas à la même conclusion que moi . Il y avait beaucoup de(…)
Nombre d’or de l’iris
Songe d’une nuit des thés
Désert brûlant
Puisque vous parlez de Turin, Je crois que ce dernier dit que les parfums n’ont pas de sexe, non ? Il a raison dans l’absolu. Un parfum très poudré comme Baghari par exemple, n’a pas plus de sexe qu’une robe à dentelles, n’empêche que les deux me déconcerteraient porté par mon boucher, (un homme très gentil, par ailleurs). Une odeur, que cela soit celle de la rose, ou celle du vetiver, n’est ni féminine, ni masculine, mais un parfum n’est pas une simple odeur, il est composé et répond à certains codes olfactifs culturels qui se traduisent par des codes de formulation. En d’autres termes, le parfum a une forme et cette dernière est culturellement définie et sexuée. On peut déplorer l’utilisation qu’en a fait le marketing toutefois c’est ainsi. Comme je l’ai dit on peut jouer avec ces codes, et ce même du côté des parfumeurs, un peu à la manière dont Yves St Laurent a utilisé le smoking pour magnifier la féminité. Les codes olfactifs vont certainement considérablement évoluer au cours des prochaines décennies mais néanmoins, il faudrait complètement sortir le parfum de la culture pour le retrouver totalement asexué. (Bon, je me fais un peu l’avocat du diable pour pimenter le débat… ;)