Coco Noir
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
il y a 4 jours
La vanille... quel pari risqué, sans compter le summum de l’originalité ! (Rires).
Faits et zestes
Brut de gousse
Sillage anthracite
Coco Noir sent très bon, c’est indéniable. C’est un parfum d’excellente facture, qui en donne pour son argent à celle qui l’achètera. Mais alors ce que je ne comprends absolument pas avec celui-ci, c’est l’idée qu’il y a derrière.
Autant Allure Sensuelle emmène Allure ailleurs, autant Egoïste Platinum diffère radicalement d’Egoïste (pas forcément en bien, mais passons), autant Coco Noir vient jouer les traits d’union entre Coco et Coco Mademoiselle sans égaler l’originalité ni de l’un, ni de l’autre. Je me suis d’abord demandé s’il s’agissait d’une création pédagogique, une façon d’orienter les clientes de Coco Mademoiselle vers Coco en douceur, mais cela semble peu probable.
Au bout du compte, malgré ses qualités intrinsèques, je trouve que Coco Noir dévalorise la cohérence de la gamme Chanel : il prend un peu du faste de Coco, un peu de la rondeur de Coco Mademoiselle, et ainsi il les banalise sans parvenir à rivaliser avec eux. Nul doute qu’il va très bien se vendre dans les prochains mois, mais à terme ? Un peu comme le N°5 Eau Première, l’effet de la nouveauté lui fera connaître un certain succès, mais dispose-t-il de suffisamment de personnalité pour déclencher l’achat d’un second flacon ? Rien n’est moins sûr.