Les parfums de la honte
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 1 heure
Bonjour, Ma première réaction serait le Oud magnétique de Molinard, dans la veine du M7 de Saint(…)
il y a 1 heure
Bonjour, après avoir trop longtemps attendu "Bottega Veneta" qui n’est toujours pas remis en(…)
hier
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Ravie de voir que d’autres bloquent aussi sur la rose. Je n’y peux rien, son odeur douceâtre m’écoeure et la Parisienne d’YSL figure en tête de liste avec Love de Chloé. Un vrai handicap quand on voit la popularité actuelle de ces deux parfums qui m’évoquent davantage le Polident qu’une jeune fille en fleur !
Mes parfums honteux ? Beaucoup car je les choisis avec sentimentalisme plutôt qu’avec expertise. Hypnotic Poison bien que connoté un peu "Sentier" et "cocotte" est un pilier de mon étagère à parfums. Je l’ai découvert adolescente sur la plus belle personne que le monde ait porté. Une artiste peintre, d’une gentillesse, d’une générosité et d’une douceur inégalables. Brillante, altruiste et lumineuse, il émanait d’elle la bonté à l’état pur et un sillage d’Hypnotic Poison. En le mettant chaque matin comme un memento, je m’efforce de me rapprocher de cet idéal et de construire ma personnalité sur ces valeurs que j’admire tant.