L.I.L.Y
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À quelques jours de Noël, nous avons dressé une liste (non exhaustive) des publicités de parfums qui ont croisé notre regard dans la rue. Voici une appréciation - évidemment très personnelle - de ce qui vaut vraiment le coup de nez.
il y a 2 heures
Je ne sais ce qu’il vaut aujourd’hui mais Kelly Calèche EdP que je portais hier soir est superbe :(…)
il y a 4 heures
Bonjour, J’ai même lu un article en ligne qui expliquait très sérieusement que Barenia nous livre(…)
il y a 5 heures
Une liste de Noël qui, effectivement, ne fait pas rêver ! 10 ans de travail pour créer Barenia...(…)
Nombre d’or de l’iris
Songe d’une nuit des thés
Désert brûlant
Bonsoir Jeanne et bonsoir aux lecteurs/trices.
Je n’ai pas encore eu l’occasion de sentir ce parfum bien que je l’ai cherché il y a des mois, quand les blogs anglo-saxons ont commencé à rédiger dessus et à en dire plutôt du bien.
Enfin, il est sorti.
Cette interpréttaion pas innocente de cette fleur qui se veut si innocente habituellemnt m’intrigue.
J’ai un flacon de Diorissimo en EdP, donc, la ré-interprétation internalisée par François Demachy du chef d’oeuvre de Edmond Roudnitska. C’est bien foutu, un peu plus jasmin que muguet au final, mais, on fait comme on peut sans les matériaux qui sont utiles / nécessaires à reproduire cette fleur muette. Problème : En dehors d’un usage presque ritualisé au début du printemps, comme pour me signaler à moi-même que l’hiver est fini, je ne prends pas plaisir à le porter plus de deux ou trois fois dans l’année. Trop mièvre, trop mignonnet, trop muguet tradi quoi. Je pense que le lilas, la pivoine, le mimosa, et quelques autres soliflores ont le même effet sur moi. Mignon(ne)s durant deux heures. Basta ! Ensuite, il me faut le plat de résistance.
Or, il semble que Roudnitska avait ajouté un fond animalisé qui rendait l’interprétation de cette fleur originale en lui octroyant une chair qu’elle ne possède pas. Elément qui est aujourd’hui perdu.
En vous lisant, j’ai l’impression que la tessiture ici est moins mièvre justement, plus sombre, plus complexe, qu’elle part dans des chemins de traverse.
Cela me donne très envie d’aller fourrer mon nez dans cette promenade imprévue et dans ces "dark clochettes" !
Merci pour cet article Jeanne.
A bientôt.
Opium