Auparfum

Obsession

4 juillet 2012, 12:27, par Opium

Bonjour Poupinette et Dominique.

 

Je suis content, Poupinette, que vous ayez sauté le pas de l’achat pour ce "fort en gueule" des années 80 qu’est Obsession. Il vous semblait "trop puissant", mais, le temps passe. Et, peut-être assumez-vous mieux cette force aujourd’hui. Mais, une reformulation assez récente (mais, je ne saurai la dater précisément) a pu vous aider à passer le cap. J’en ai acheté un flacon il y a quelques mois et l’ai comparé, le trouvant un peu dilué, avec celui d’un ami. Mon impression était-elle due à ma mémoire qui sublimait le passé, ou bien à une reformulation typique de tous les parfums, ou presque, qui ont plus de, allez, 3 ans... qui l’avait un peu "amaigri" ?
Le verdict est sûr (je me permets ce commentaire définitif tant cela a été flagrant "à vue de nez") : Le flacon de mon ami, acheté il y a un peu plus de deux ans (mais, il a pu être stocké avant achat durant fort longtemps sur un linéaire nocipharorionnaud), est bien plus ambré et foncé (ce qui pourrait être dû au vieillissement de certains matériaux qui "foncent" avec le temps [vanille, patchouli...]. Mais, l’odeur a un peu été modifiée aussi. La, c’est mon nez qui a été le seul juge. Auparavant, le parfum avait un envol moins puissant, moins séduisant, plus sourd. Il était ambré, un peu gras. Aujourd’hui, le départ est plus immédiatement séduisant. Mais, il "tombe" plus vite et devient, non plus ambré, mais, vanillé. Or, la structure, plus simple, avec une vanille que beaucoup réclament aujourd’hui car c’est l’une des matières préférées en ce moment, doit mieux correspondre aux goûts actuels, permettant à ce parfum de maintenir des ventes qui éloignent sa discontinuation pour quelques temps encore.
On se trouve donc dans le format classique d’une reformulation : La tête et "les pieds" (le fond) sont rectifiés/modifiés avec un coeur qui se trouve, lui, plus ou moins dilué ("à l’eau" => ceci n’est qu’une expression, on ne rajoute pas de l’eau bien entendu, mais, c’est l’impression que cela évoque à celes et cuex qui "observent" [dans le sens de "constatent"] ce phénomène).
Il est, donc, moins "fort en gueule" aujourd’hui que quand il a été créé (syndrome typique des "vieux" parfums maintenus à la vente que l’on "ré-orchestre" pour les faire correspondre aux goûts du jour (Opium en est un exemple flagrant... et dramatique). Mais, je suppose qu’il vaut mieux cela plutôt qu’une disparition des linéaires... Pour Obsession en tous les cas ; pour l’Opium d’origine et ses amoureux/reuses, il en est autrement, un arrêt total aurait été une méthode plus franche et moins "malhonnête" que le maintien de son "fantôme" actuel. Mais, même maintenu sous assistance respiratoire, il est possible de supposer que ce dernier reste un fleuron de Yves Saint Laurent pour L’Oréal. Bref.
A propos de la discontinuation d’Obsession, justement, question posée auparavant : Il ne doit plus, aujourd’hui,être l’une des meilleures ventes de Calvin Klein, plutôt spécialiste des "fresh and clean" blancs faciles à adopter "à l’américaine". Toutefois, tant qu’il y a deux contenances, ce qui est encore le cas pour Obsession (50 et 100 mls), cela indique que la rationalisation des services marketing et production n’a pas encore tout à fait décidé de sa fin de parcours. Le jour où il n’y aura plus au catalogue qu’un seul format, il faudra peut-être commencer, sur quelques années, à penser à faire des stocks. Un arrêt de la production met plusieurs mois ou années avant que la discontinuation ne devienne synonyme d’impossibilité à trouver l’objet où que ce soit. Mais, à un moment, cela arrive. Heureusement, on en n’est pas encore là... ;-) Pour le moment, probablement, seulement, malheureusement, comme l’indiquait Dominique... :-(
[Quatre mots en "ment", cela compte quadruple au Scrabble des parfums ? Ma phrase est bien lourde, mais, je la conserve...^^]

 

Ravi que ce parfum avec du caractère, quel que soit son état de forme actuel, ait trouvé une nouvelle amoureuse.
Bonne journée.
Opium

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