Auparfum

White Rose

3 février 2012, 18:40, par Bobby Watson

S’il y a bien un parfum que je pensais connaître avant même de l’avoir senti c’est bien celui-ci. J’avais également la prétention de croire que cette rose-là était faite pour moi et que c’est elle que je cherchais depuis des semaines. Et bien ni l’un ni l’autre mon bon monsieur !

 

Alors... par quoi on commence ? Faisons simple : par le début.

 

Quand on vit en province, il n’est pas toujours évident de sentir des parfums aussi confidentiel que cette rose. Mais Bobby a trouver une solution toute bête : adresser un gentil courriel au service client Floris (via le site de la marque) pour demander à recevoir quelques échantillons de leurs fragrances (6, dans mon cas). Trois jours plus tard les échantillons sont dans ma boîte aux lettres (offerts gracieusement -fdp compris- pour découvrir leur maison -c’est ce qu’on appelle l’élégance à l’anglaise-). Ni une, ni deux, je dépose une goutte de cette fameuse rose sur mouillette...

 

Et là... consternation ! Mais c’est une savonette !
Et oui Bobby c’est fait avoir comme un Bleu (de Chanel). Pourtant Jeanne nous avez prévenu cette rose ne renie pas son passé de "savonnette".

 

Je laisse mariner trois bonnes heures et découvre les autres fiolles de 2ml. J’y reviens régulièrement mais rien ne se passe. Frustré je passe alors à l’essai sur peau...

 

Alors Bobby, tu en parles de ce soliflore ?

 

Et bien déja ce n’en est pas un soliflore... c’est une solisavonnette !
C’est un genre nouveau pour moi et il n’y avait qu’une maison anglaise pour nous proposer cela. Comme l’a déjà dit Jeanne mieux que je ne saurais l’écrire on assiste à une belle ouverture "légère comme des bulles de savon". Mais que les personnes qui comme moi ont du mal avec les notes savonneuses se rassurent : on est bien loin de certains savons crayeux, âcres et qui semblent prêts à vous sauter à la gorge (Monsieur de Givenchy, le Vétiver de Guerlain et j’en passe). Non, là on a une jolie savonnette de mamie, douce et presque cotonneuse déjà, délicatement parfumé d’une jolie rose gracile et fluette. Et la magie opère... la savonnette s’efface pour laisser la rose à peine teintée de violette (si fragile elle aussi) nous charmer par sa désarmante timidité.

 

Alors on trépigne, on s’agite, on a peur : comment vont-ils clore cette délicate fragrance ? Et bien encore une fois avec élégance !

 

La rose glisse lentement sur un nuage de coton subtilement musqué. Les notes de fond flottent sur votre poignet et font durer encore un peu ce moment de grâce...

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