Cacharel pour l’Homme
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La maison Violet nous a habitués à des lancements de qualité, et celui-ci ne fait pas défaut.
il y a 3 semaines
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
(je reposte mon avis qui semble avoir été victime d’un bug)
Cacharel pour l’Homme est le deuxième parfum sous la marque de Jean Bousquet, sorti en 1981, après le succès commercial d’Anaïs Anaïs. Le marketing a associé ce parfum aux voyages lointains, à l’aventure (1981 est l’année Indiana Jones) ; le flacon est une évocation de la flasque du gentleman-aventurier ; les publicités visuelles montrent des dunes de sable chaud et des mongolfières colorées ; le slogan annonce "destination ailleurs".
Dans cette période du début des années 1980, marquée par une vogue de fougères viriles (Azzaro pour homme, Drakkar noir, Kouros) , Cacharel pour l’Homme détonne avec un parti pris nettement épices agrémentées de touches florales. Si ce Cacharel devait être figuratif, ce serai une balade matinale et ensoleillée dans un souk aux épices.
Olfactivement, Cacharel pour l’Homme se construit autour d’une note quasi linéaire muscade/girofle qui dure, qui dure... Autour des ces épices viennent s’harmoniser : d’abord un effet citroné à la sortie du spray, puis une séries de notes florales ( ylang-ylang, pélargonium...), pour terminer en boisé/poivré... et toujours le leitmotiv muscade/girofle.
C’est indubitablement un parfum proche de la peau, chaud, sensuel, masculin, "différent" mais sans être difficile à porter.
Cacharel pour l’Homme est aussi pour moi un parfum de jeunesse. Je concède que la muscade/girofle monolithique peut lasser, mais après quelques infidélités, j’y reviens toujours et j’y découvre encore de nouvelles nuances (tiens ! du muguet, de la vanille...)
A (re)découvrir.