Baiser Volé
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La maison Violet nous a habitués à des lancements de qualité, et celui-ci ne fait pas défaut.
il y a 2 semaines
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Bonsoir à toutes et à tous !
Je me permets d’intervenir, car ce débat me touche. Nous parlons du problème de confusion entre parfumerie fine et parfumerie fonctionnelle.
Voici l’un de mes posts sur FB il y a peu (un peu énervé) :
"Qu’on arrête de prendre les WC pour des jardins !
A force d’usage de rose, lavande, lilas, muguet, jasmin, fleur d’oranger et autres fleurs... dans les toilettes, on ne peut plus sentir leurs odeurs sans s’y croire.
Les lieux d’aisance doivent sentir l’eau et l’air. Point.
Quand on fait découvrir la rose de Nahéma à quelqu’un, une chance sur deux de s’entendre dire : "Ça sent les WC !" => Si seulement un truc qui vient de ton intérieur pouvait sentir du Guerlain..."
Bon, désolé pour l’emportement de mon post, mais un peu d’humour (même vachard, ne pouvait pas faire de mal).
De tous temps, il y eu usage de thèmes floraux ou de compositions olfactives dans les deux types de parfumeries. Une odeur rassurante, "naturelle", recomposée chimiquement à moindre coup est souvent convoquée dans les lieux que l’on souhaite le plus oublier quand on y est... D’où, l’envahissement de lavande, rose, muguet, pêche, vanille... dans les lieux d’aisance.
Le risque, c’est la confusion des genres et les associations mentales qui en découlent malheureusement. Il en est de même dans le domaine de l’entretien de la maison, de l’alimentaire.
Après les frais verts, les vanilles, voilà les fruits rouges dans les desserts, les produits d’entretien...
Je vais vous raconter une petite anecdote : Ma rencontre avec Shalimar (je ne rouvre pas ici le sujet sur son évolution, ce n’est pas sa place ici). Lorsque je l’ai découvert pour la première fois, je me suis bêtement dit : "Oui, bon, de la vanille quoi"... Puis, au deuxième et, surtout, 3ème test : "... Pas n’importe quelle vanille !".
A force d’être envahis par la vanille partout (cuisine, produits, gels douche...), je n’étais plus capable de reconnaître une si belle vanille.
Et, parfois, c’est (malheureusement) dans le sens inverse que les choses ont lieu : Pas de la parfumerie fine vers la fonctionnelle, mais du domaine des lessiviers vers ce qui se revendique d’être de la parfumerie "de qualité". Ou, comment, après un usage immodéré de muscs peu chers dans les lessives, leur image est associée au réconfort, à la douceur, au cocon maternel, et, comment on les introduit dans la parfumerie fine... Avec d’excellents exemples parfois, Flower en est un, d’autres bien moins intéressants (le listage serait trop fastidieux, presque toutes les sorties mainstream actuelles...).
Je ne sais pas si ma contribution aura apporté au débat. Je le souhaite...
Bonne nuit...
Faîtes de beaux rêves musqués doux ou musqués âpres,
Opium