Salut tout le monde,
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J’ai eu Nuit Noire il y a 2 jours (mon anniversaire était le 3 mais à cause de la braderie de Lille je ne l’ai pas eu le jour même). Bref.
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Avant de parler du parfum, je dois vous dire une chose : Mona Di Orio est une créatrice vraiment fantastique ! J’ai trouvé ma reine ! Elle est vraiment honnête dans ces propos et certaines de ses fragrances ont un petit quelque chose de familier, mais elles sont pourtant si différentes. Chacune est très singulière au final. Enfin voilà, tout ça pour dire que Mona est ma parfumeuse favorite, que chacun de ses parfums est très personnel et la surprise est toujours de mise. Nuit Noire fait partie de ceux là.
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Le départ est très puissant voire déstabilisant, où je perçois la Fleur d’oranger, associée à des épices surprenantes pour des notes de tête : Cardamone et Gingembre. Comme l’avait dit Jeanne, c’est peut être cette association (et je crois bien que c’est le cas) qui lui donne ce côté lascif et surprenant. Ensuite, la fragrance s’adoucit un peu en coeur, lui donnant à la fois un côté solaire (Tubéreuse, Jasmin), un peu crémeux (Cèdre Atlas, Santal Mysore) légèrement épicé (Clou de Girofle) et peut être légèrement miellé, car la Fleur d’oranger se fait toujours présente. Toutes ces associations en coeur font merveilleusement passer le parfum de l’ombre à la lumière je dirais, car au départ le parfum a un côté lascif, surprenant, addictif, sombre et pourtant bien dompté, pour ensuite se faire plus lumineux et doux mais toujours ardent. Et pour finir le fond, avec lequel le parfum revient vers son côté sombre, pour laisser place à un merveilleux ambré, toujours légèrement épicé, qui prend à la fois des allures animales, musquées, balsamiques, résineuses et peut être légèrement fumées, mais toujours parfaitement dompté. Tout un art !
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Mais toutes ces descriptions exhaustives ne suffisent pas à évoquer tout ce que j’ai ressenti avec Nuit Noire. Il m’a laissé sans voix ! jamais un parfum ne m’avait procurer une telle émotion ! Justement en parlant d’émotion, il m’a assez évoqué ce qui a été dit sur le site officiel : une belle nuit oriental tiède, où j’ai imaginé un beau ciel étoilé et où je marchais tranquillement sur une route déserte, faite d’épices et de fleurs troublantes. Un hommage aux nuits orientales. Mais en le ressentant, peut être m’évoquera t’il d’autres choses.
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Je le respirais à chaque fois profondément, en fermant les yeux, laissant libre court à mes émotions et mon imagination. En plus d’avoir un sillage incroyable, sur moi il a une tenue irréprochable ! Presque deux jours après je le sens encore légèrement sur ma peau, et même dans ma chambre on aurait bientôt dit que je venais de le vaporiser !
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Il y a tellement de choses à dire sur un tel parfum, les mots me manquent. Il est d’une richesse, d’une complexité, d’une sensualité incroyable.
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Avec Mona Di Orio je suis toujours surpris, quelque soit la fragrance. Ses parfums sont toujours un exemple de complexité, d’originalité, de richesse et de sensualité. ça se sent que c’est une véritable passionnée et qu’elle se dévoue totalement à ses parfums. Rien que pour les Nombres d’Or, où elle a voulu revisiter des grands accords de la parfumerie. On pourrait se dire que comme il s’agit d’une matière en particulier, c’est un parfum qu’on aura senti mille fois chez d’autres. Et bien non ! C’est là que Mona arrive encore à surprendre et à créer des parfums très personnels, à sa manière. Par exemple pour son Vétyver, je le trouve particulier au départ, mais ensuite pour moi c’est une évidence : c’est l’un des Vétiver les plus purs que j’ai senti, si ce n’est le plus pur. Un Vétiver dans sa forme la plus respectée !
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Pour finir avec Nuit Noire, je peux juste dire que Mona a crée un chef-d’oeuvre (comme beaucoup de ses autres créations) et que pour l’instant, c’est le parfum le plus magnifique que j’ai senti et que j’ai fait mien. Je prend vraiment plaisir à le sentir même après une journée. Il n’est en rien étouffant bien que peut être déstabilisant au départ, mais il est sublime sur tous les plans et d’une superbe cohérence. Je n’oublie pas le packaging également, qui est sublime lui aussi ! Une boite faite dans une sorte de bois, ou à l’intérieur le parfum est disposé comme sur un socle dans une sorte de mousse blanche, et même à l’intérieur de la boite on la retrouve. Le flacon, dont le bouchon de bakélite noir est refermé d’un muselet de champagne, est un clin d’oeil à l’autre passion de Mona : l’oenologie. Le flacon et le packaging sont très beaux et qualitatifs.
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Voilà pour cette longue revue sur Nuit Noire qui est pour l’instant mon parfum préféré ! J’espère qu’elle va vous plaire et qu’elle ne vous sera pas pénible malgré la longueur.
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PS : au mois d’octobre, l’atelier parfumé organise une soirée où Mona Di Orio sera présente. Je rêve de la rencontrer depuis des mois, j’ai donc dit que j’y serais. Peut être que j’aurais d’autres occasions de la rencontrer, mais vu que j’en ai l’opportunité cette année, je dois la saisir, bien que le trajet risque d’être long vu que j’habite dans la région Nord Pas De Calais. Mais peu m’importe.