Kokorico, le cri de l’homme !
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 13 heures
Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Je porte Fleur du Mâle, Gaultier², et même le décrié Mâle Terrible. Je ne porterai pas Kokorico. Je dois passer à côté du "parti pris" évoqué par Opium et du côté original soulevé par Jicky. Au contraire, je trouve que c’est de loin le parfum le moins original et le moins innovant de Jean-Paul Gaultier.
La tête n’est pas désagréable, même si je n’y sens pas la figue attendue. Mais tout de suite, je me dis que cette tête m’évoque les parfums masculins les plus mainstream, les parfums pour nous les hommes et qui le revendiquent, avec tout ce qu’ils ont de plus banal, comme Bleu de Chanel l’a fait l’an dernier. Ensuite, je retrouve des notes déjà connues, mais que malheureusement je n’aime pas ; le côté "trop cool je me parfume avec de l’insecticide" de OneMillion, quelques relents métalliques façon A*Men et son papier aluminium qui enrobe le chocolat... Et du bois, avec de l’encens, le tout assez chimique et acide, en fond.
Je précise que je vous parle de l’évolution sur ma peau. Sur papier, c’est un peu moins détestable. Mais quand même.
Je ne reconnais absolument pas Tocade, pour ceux qui faisaient la comparaison. Pas de vanille du tout. Et beaucoup moins sucré. De même, cette absence de sucre fait que je ne vois pas trop non plus le lien avec Black XS.
Je dois avouer que le flacon est un peu moins caca boudin en vrai qu’en photo. Cela ne suffira pas à me faire aimer ce Kokorico.