Brin de réglisse
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
il y a 3 jours
La vanille... quel pari risqué, sans compter le summum de l’originalité ! (Rires).
Brut de gousse
Sillage anthracite
Intime conviction
J’ai beaucoup aimé cette lavande originale dans les Hermessences, qui redore un peu le blason de cette matière qui me plait tant, même si en effet, elle est souvent associé à une parfumerie d’usages ménagers ou cosmétiques. Brin de Réglisse fait aussi la démonstration du talent de Jean Claude Ellena, qui nous ravis chaque fois avec ses créations d’une simplicité (apparente) déroutante. En revanche, un élément a piqué ma curiosité. Bien que je conçoive l’intérêt de recréer soi-même une lavande dans l’exercice en question ici, je me demande pourquoi faut-il considérer certains aspects de l’huile essentielle naturelle comme désagréables ou bien même inutiles ? Une matière première naturelle a plus de valeur à mes yeux (et à mon nez) justement pour cette raison, parce que tous les aspects, même ceux qui sont moins propres, moins convenus, en font parties.
Ce sont ces facettes qui donne en partie vie à la matière et lui donne du relief. Les odeurs animales, de poussière, de moisi font parties aussi de notre quotidien et ont à mon sens la même importance que les autres, sinon que diable venait faire la civette dans nos parfums d’antan ? Et que dire alors de la divine odeur du patchouli, une matière magnifique du début à la fin, qui récolte pourtant des "Ah mais ça pue ce truc !" lorsqu’on le fait sentir pur, à des personnes qui le découvre pour la première fois ?
Qu’en pensez-vous ?