Vanille Absolument (ex Havana Vanille)
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Nuit blanche
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
Après une bonne douzaine d’essais intensifs, je me décide enfin à poster un avis sur cette Havana Vanille.
Voilà un parfum que j’ai eu beaucoup de mal à apprivoiser. Sa composition est pourtant assez simple et limpide, mais les accords utilisés et son évolution en font un parfum difficilement abordable.
Tout d’abord il y a ce rhum, ambré. Une vapeur liquoreuse qui vous saute immédiatement aux narines. Il est puissant, franc, brut, et pour tout vous dire il me retourne un peu l’estomac. Une nausée renforcée par le côté amer, âpre et en même temps laiteux du cacao.
Puis vient la vanille, entourée de tabac et de fleurs. La gousse de vanille n’est pas sèche ou boisée, mais bien verte, douce, humide. Une tonka amandée et un peu poudrée se balade au milieu de tout ça.
Le fond est plus sec, fumé, légèrement cuiré, avec des senteurs d’épices et de raisins secs.
La composition est bien maitrisée, son évolution subtile, mais elle comporte certaines maladresses et tombe un peu dans les clichés du parfum rhum pour boucaniers.
L’idée de base me plait, mais je trouve le choix des accords et leur équilibre tout simplement écœurant. Ce parfum transpire l’alcool, et la vanille y est - je trouve - maltraitée (en un seul mot) et pas du tout naturelle (trop sucrée, trop ‘vanilline’).
Les matières premières utilisées sont certainement de bonne qualité, mais le résultat final assez synthétique, avec un rendu très « plastique fondu » extrêmement présent et qui dure tout le long de son évolution (particulièrement longue, tenue parfaite).
Pour conclure, il s’agit là d’un parfum de qualité, très évocateur, et qui nous transporte immédiatement dans la calle d’un vieux voilier remplis de tonneaux de rhum et d’épice. Mais là pour moi, c’est le mal de mer.