Ouf, j’ai enfin pu mettre la main sur le tester tant convoité. Je comprends mieux pourquoi j’étais passé à côté de Midnight In Paris. Non seulement les parfums hommes Van Cleef & Arpels ne sont pas ma tasse de thé, mais la vanille l’est encore moins. Et là elle est bien présente. Du coup je passe complètement à côté du thé noir. Néanmoins, cette vanille ne me rebute pas, comme c’est souvent le cas. Elle n’est pas écoeurante, mais plutôt douce, suave, veloutée, et finalement acceptable (pour moi c’est un compliment, je pourrais même presque dire "agréable"). Rares sont les parfums sucrés qui trouvent grâce à mes yeux ; seul A Men de Mugler fait partie de ma panoplie fétiche. Midnight In Paris me rappelle irrémédiablement Pi, de Givenchy, que j’arrive également à apprécier. Je suis même surpris que personne n’ai encore évoqué ce parfum. Après quelques heures, Midnight In Paris reste bien présent. Il est toujours aussi crémeux, mais une note fumée et poudrée lui donne une personnalité plus intéressante je trouve qui n’est pas sans évoquer...oui, le magnifique Homme de Dior. Sans pour moi être le coup de coeur de l’année (que je réserve toujours a Man de Paul Smith), Midnight In Paris sort du lot, ne me déplait pas...alors qu’il a tout justement pour me déplaire. En revanche, je suis plus critique sur la cohérence de l’ensemble : le nom du parfum, son flacon (splendide) et le jus n’ont je trouve pas grand chose en commun.
Et bien messieurs, après des années de vaches maigres, 2010 s’annonce comme un bon millésime : après le - apparemment - curieux Bang, l’apaisant Mignight In Paris, le (je trouve) très beau et très bon The One Gentleman (une bonne surprise, car sinon, les parfums D&G en général...), l’original et incroyable Man de Paul Smith (Jeanne, j’aimerais beaucoup avoir votre avis sur ce parfum), que va-t-on nous proposer avant les fêtes de fin d’année ? Seule ombre au tableau, une énorme tache...bleue !