L’Eau d’Hiver
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Après une première édition réunissant près de 3000 passionnés et professionnels du monde entier, la Paris Perfume Week revient du 20 au 23 mars 2025 au Bastille Design Center. Dans son sillage, se dessine une programmation inspirée et foisonnante.
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Bonsoir Adina76, comme Cetara 2009 je ne vois effectivement que 7 parfums en ligne. Et des(…)
Nombre d’or de l’iris
Songe d’une nuit des thés
Désert brûlant
Il y a des parfums qui m’étonnent toujours.
Une eau par Jean-Claude Ellena, malgré tout le respect que j’ai pour lui, j’ai souvent un peu peur. Car il travaille vraiment bien, mais selon c’est toujours un peu trop la même chose.
Or cette Eau d’Hiver est un pur concept, qui allie le talent d’Ellena et une formule à couper le souffle tant son évolution est complexe et singulière.
Le début est très léger. Je sens vraiment une note anisée très arrondie, comme par de l’amande douce. Elle s’accoquine avec un petit effet "pâte à modeler" que je retrouve dans Le Baiser Du Dragon, sauf qu’ici le parfum est beaucoup mmoins épicé.
Puis, l’accord se réchauffe un petit peu, mais de manière naturelle, comme si on l’avait pris dans nos bras. C’est trop chou. Imaginez que la tête est une toute petite boule toute lisse et toute petite avec une petite bouille d’amour enveloppée dans du coton. Prenez la petite boule dans vos bras. La chaleur de votre corps va la réchauffer.
C’est exactement ce qu’il se passe. D’ailleurs, l’évolution plus poudrée et tendre me rappelle Dans Tes Bras avec en plus un petit effet gaufrette (faut bien la nourrir notre petite boule). C’est douillet, réconfortant et affectueux. Il y ausse une petite odeur de lila très douce avec un petit côté ylang-ylang un peu vert. Mais c’est très léger. De la tubéreuse surement, elle s’affiche de manière subtile comme toujours : cette dominante fleur blanche avec effet mentholé-camphre. Notre petite boule s’endort, il faut la chérir et la réconforter.
Cette partie là, la petite enfance de notre boule est émouvante, une routine de tendresse s’installe. La complicité s’installe.
Mais comme tout, notre boule grandit. Elle évolue avec de l’iris tendre et poudré et une note boisée, sèche et blanche que je n’arrive pas à nommer. La boule reste ronde avec un petit accord légérement sucré type sirop d’érable. Ainsi notre petite boule apprend à marcher. Elle tombe comme nous tous à son âge. Et nous de la retenir pour pas qu’elle se fasse mal. Elle là, sa petite tête pivote très lentement vers vous, et elle vous regarde avec ses immenses yeux noirs grands ouverts et une petite moue de remerciement. Ca met du baume au ceur. C’est inévitable.
Puis un beau jour, alors que vous êtes tranquillement dans votre petite bibliothèque avec une fenêtre ronde faisant de la lumière sur un petit chevet avec une lampe en cuivre (pour lire une fois le Soleil couché), votre porte s’ouvre laissant pénétrer le froid extérieur. La petite silhouette de votre petite boule se dessine derrière l’entrée. Sans dire un mot, elle vous regarde avec ses immenses yeux noirs et vous fait un dernier sourire plein de tendresse.
Et sans dire un mot elle referme la porte et s’en va à tout jamais. Et nous de se souvenir de la rencontre dans le coton, faire un sourire le regard vague vers la porte où se dressait notre petite boule il y a peu, et de replonger dans votre livre.