Womanity
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 1 semaine
Bien joli parfum que celui-ci mais comme pour Nez inexpert qui le décrit très bien, cette(…)
il y a 1 semaine
Elle n’a pas l’air d’émouvoir les foules, cette Hermessence. Trois ans après le lancement, me voici(…)
il y a 1 semaine
Bonjour à toutes et tous, Je craignais une reformulation, mais fort heureusement, non. Si elle(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Womanity a ce quelquechose que les autres parfums n’ont pas, tout d’abord l’attrait qu’il a fait : qui dans la blgosphere du parfum n’en a pas entendu parlé ? Et tout de suite on imagine, on parabole. Et généralement, on s’attend trop a quelque chose d’extrordinaire.
( j’ai enfin trouvé le tilde)
Pour le coup Womanity a presque tout pour lui au premier abord : le magnifique flacon, l’aura de la fragrance (dont Jeanne a très bien parlé) et bien sur une très bonne tenue (au moins 24 heures, et il sent encore !). IL ne lui manque plus qu’une pub et un nom un peu plus classe, parce que le nom selon moi fait vraiment parfum cheap tombé du camion...
Mais pour moi grand désenchantement au niveau olfactif du terme : je commencais à me faire une idée de la note salée, mais Ô misère ! La tête est gourmande ! Mais oui, je m’attendais a un relent hypra salé très polarisant. Je tombe sur une note gateau sec type petit lu ou palet breton avec des airs d’amande amère. Cette facette ne dure pas très longtemps mais assez pour que je me pose des questions (SOnt-ils bien nettes danc cette parfumerie ?). Puis, chemin faisant, mon petit palet breton roule su la colline olfactive et telle une boule de neige, il va amasser tout ce qu’il trouve, en commencant par de la terre humide, quelque feulles mortes et sèches (pour moi WOmanity joue en tête avec la dualité sec/humide), puis ma boule d’objets terrien continu de rouler sur ce petit sentier puis s’arrête (toujours faire des pauses sur la route, c’est bien connu).
Sans dire que c’est la pause latrines, on sent que ca y est, Womanity évolue. Tel Brutus en son temps, le parfum va se défaire de la figure paternel (Tu quoque mi fili, je sais les dictons sont gateaux, pardon gateux, et se répètent trop, a la manière de la parfumerie Scarletienne). Et là, je m’approche plus de ce que je m’attendais.
Wom’ (oui, donnons de petits sobriquets à nos parfums chéris) abandonne son gateau (la papa gateux de tout à l’heure), se secoue tel un chien trempé pour oter la terre, mais décide de garder, comme le fit Eve avec sa feuille de vigne, l’amande. Puis viennent s’agglomérer un début de sensation salée, mais plus comme une idée marine qui m’évoque des mouettes (sur l’horizon... Ô que je suis poète !), et une facette fruitée que "si on m’avait rien dit", j’eus soupconné la mûre. C’est assez charnue, un peu noire sur les bords mais une petite impression "petites graines" par ci par là. De l figue, je ne sens qu’un aspect sucré, dans l’esprit de la confiture de figue.
Mais moi qui m’attendais à une figue fraiche, pulpeuse et découpée subtilement avec tout le trésor intérieur qui se répand sur la composition, bah en faite non.
Cette facette est néanmoins agréable et qui te prend dans l’estomac, un peu comme les attractions style ascenseur qui dégringole d’un coup. Si ca devait m’évoquer une couleur je verrais du blanc. Un blanc aérien mais en volute a certains endroits.
Car c’est sur du blanc qu’évolue la composition selon moi. Notre petit gateau du départ a quitté les cabines de déshabillage, puis notre petit nuage résultant de la transformation s’en est allé à la cafétéria du bord de l’autoroute (on est au 3ème millénaire, donc acceptons qu’un sentier se tranforme en autoroute, non mais !).
Rien que ces cafétérias d’autoroute ont une sorte d’odeur, bah Wom’ n’est pas si éloigné que ca. Un peu de volutes de café au loins, l’impression grasse et synthétique des croissants industriels puis... les yaourts à l’ananas. Car c’est résolument ce que je vois : des yaourts à l’ananas ! Une impression très crémeuse et lactée (qui doit venir d’un santal et d’aucuns disent de la figue en filigrane), et un je-ne-sais-quoi qui symbolise l’ananas, sans son acidité piquante et joyeuse naturelle.
C’est cette facette que je vais sentir tout le temps sur ma peau. Cet ananas lacté enrobé de quelques sensations fruitées et charnues. Puis quand on réchauffe la peau, je sens ce qu’il y exalte sur la papier : la fameuse note salée !
Bah dit donc cocotte, on t’as attendu toi ! Tu te laisse désirer. Moi qui la croyais en tête... C,est rigolo, sans être impressionnant. Salé comme un peu la peau après la plage, la note musquée en moins. Ou de manière plus vraie mais moins glamour, un peu comme le sel qu’on met dans l’eau des pates quand elle est en train de boullir.
Au final, Womanity est un parfum très bien fait, pas si polarisant que cela, si ce n’est la tête (qui a un côté Vol de Nuit Evasion par l’effet biscuit), et original, ca c’est sur. Mais je suis un peu déconcerté, pas décu mais... Je rejoins Jeanne pour dire que ce parfum a été trop inellectualisé, trop cherché. Il manque un peu de spontanéité. Tu le voulais ton Wom’ salé, voila t’es servi.
Vive l’odorat !
(je ne vais pas mettre de note pour l’instant, j’attend de voir si ca peut atteindre le 4 étoiles, pour le moment plus proche du 3)