Choisir son parfum...

par dau, le 21 avril 2010
Je fais partie de la grande famille de ceux qui s’adaptent aux saisons et à leur envie. (Quand le jasmin fleuris à Grasse, sors ton N°5)
Au printemps, puisque j’écris en avril, je commence par là) j’ai des envies de Marie-Antoinette à Trianon (et la chance de connaitre une boutique ou les vendeurs avec ce genre de descriptions savent me trouver pile poil ce que je cherche !) donc : fleurs fraiches (jacinthe, lilas et ma chérie : la violette) dans un contexte nature du genre Jardin Clos de diptyque..
La saison se réchauffant, je vais vers des fleurs plus capiteuse (lys, jasmin…), des orientaux doux au cœur de l‘été(l’heure bleue par ex.) voir des épicés secs (comme le Noir Epices)
Avec l’automne vient la rentrée et mes envies d’élégances. À travers mes deux fleurs préférées : l’iris (et la poudre qui va avec) et la violette (dans un registre pas trop bonbon comme celle de Penhaligon’s qui m’a valu cette réflexion de ma chef de service quand même : « on a envie de te sucer » qui lui a joliment fardé les joues quand elle a réalisé ce qu’elle venait de dire)
Je ne me suis jamais remis de la disparition de l’extrait d’Après l’Ondée découvert pour trois fois rien dans une parfumerie qui liquidait (le malheur des uns fait le bonheur des autres) en 1986 mais me console assez bien avec l’Iris Silver Miste de Lutens qui a la même nostalgie (poignante) dans un même contexte de nature loin des hommes
Pour l’élégance, je mise surtout sur les chypres (verts ou fleuris), catégorie un peu vieillotte je trouve, parce que délaissée par le marché, non accessible en un seul pschitt sur un bout de carton ce qui semble pour certains, surtout les plus jeunes, le maximum d’efforts consacrables au choix d’un parfum.
Avec l’hiver, je veux du frais, du froid du vert. Je pleure la mort de Vent vert découvert au début des années’80 tellement défiguré aujourd’hui que je ne peux décemment me dire que c’est un survivant qu’on essaye de vendre sous ce nom. Me console avec le N°19. Vert et hiver, on pourrait penser que ça ne va pas ensemble, pourtant si, ça surprend un peu et ça séduit beaucoup. Ou alors j’expérimente, j’ose des choses plus « conceptuelles » chez Comme des Garçons par exemple. (Peut-être parce que le froid réduit leur sillage en cas d’échec ?)
Et pour les jours « sans » parfum, je m’octroie une petite Eau d’Hadrien d’Annick Goutal.
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