La vie est belle
par Thelittlebox, le 22 décembre 2016
Je vous rejoins, l’expérience est la clef de la culture de la parfumerie, mais il y à un point sur lequel je ne vous rejoins pas ^^ :
« Je ne peux pas avoir de vrai plaisir à manger Mc Do. Ni à sentir LVEB.... pour les mêmes raisons : le fait que ce soit un truc destiné aux masses ... qui engraisse des acteurs financiers que je n’ai aucune envie d’engraisser ; qui valorise une démarche que je n’ai aucune envie de valoriser... Et ça me semble être des raisons suffisantes pour ne pas accepter une sorte..."
Il faut tout de même faire attention a un point je pense : porter un parfum dans le but de se différencier de la masse est illusoire car quoi qu’il arrive, et que ça nous plaise ou non, nous sommes la masse. Dés lors, cela me semble être un mauvais critère pour choisir un parfum.
La sincérité du ressenti d’un parfum doit prendre le pas sur le besoin d’individualité : être capable de dire que j’adore LVEB car je le ressent ainsi, ou le descendre en flèche pour me placer au dessus de la mêlée et me sentir hors de la masse ?
D’ailleurs cela fonctionne de manière un peu vicieuse : mon besoin de me démarquer vas modifier ma perception de ce parfum et je vais le détester, le ressenti négatif est dicté par des considérations socio-psyhcologiques.
Je crois qu’il faut savoir lutter contre ça aussi quand on approfondi la parfumerie.
Et pour reprendre l’exemple de McDo, à mon avis les seuls critères à retenir pour savoir si "j’aime" ou "j’aime pas" sont le goût et le ressenti qui en découle (le plaisir / ou pas) sans prendre en compte tout ce qui entoure cette entreprise : qualité des produits, prix, condition de travail, considération écologique et autre considération psychologique (masse notamment), sinon on tombe dans le snobisme.
L’individualisme nui à l’objectivité, et donc à notre culture de la parfumerie.
Bref je vais un peu loin, vos échanges sont passionnants :)
Votre réponse
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Créatrice de parfums de la maison Cartier depuis 2005, Mathilde Laurent revient sur son parcours et sur l’approche libre et artistique de son métier.
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Oui je ne fais pas partie de la "Team Paris" d’Auparfum !
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Bonjour, il faut remettre le mot "pouffiasse" dans le contexte. Provincial cher Bois Brun ?(…)
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C’est pour rire, rassurez vous. Votre commentaire était opportun.