Seville à l’aube

par Opium, le 18 août 2012
Bonsoir Koimynose.
Merci encore pour les compliments ! ;)
Décidément, on nous a dit, également, qu’en quelques semaines, à peine, le parfum était en rupture de stocks. J’avoue avoir du mal à le croire, mais, c’est la seconde fois que je lis la même information. Bon, bah, si ça ce n’est pas un signe qu’il ne faut pas que ce soit une édition limitée... On ne va quand même pas commencer à faire des stocks par crainte de pénurie comme certain(e)s le font pour certain(e)s vintages alors que le parfum est sorti il y a moins de trois semaines. ;)
Bravo pour ta description, elle est limpide et imagée. Un "pain viennois" ? Entre densité et air alvéolé dans la masse... C’est bien ça ce parfum : un paradoxe de sensations.
Je n’aurais pas pensé à Dzing ! tant il est crottin, selle et promenade des chevaux sur moi durant la première heure (ce qui ne me pose aucun problème...). Mais, probablement, le fond baumé et composé de benjoin des deux compositions les fait se rapprocher vers la fin. A propos de fin vanillée qui, quand on commence à bien connaître pas mal de parfums, semble un peu trop prévisible et ennuyeuse, c’est la seule réserve que je ferais quant à Séville à l’Aube. Si la promenade se finit attablé devant une crème catalane, bien que cela soit délicieux, on est bien loin des orangers en fleurs du début. Sur ma peau, le parfum pâtisse en à peu près deux heures... Il ne le fait presque pas sur Thierry (veinard ! ). Sur d’autres, on passe, en quelques minutes, de la visite des jardins en fleurs à table pour des douceurs.
La grande question du jeu perfumista de cet été : "A Séville, crème catalane ou orangers en fleurs ?"
Beaucoup, qui auraient adoré que cette visite des orangers se prolonge indéfiniment, ont découvert qu’il "vanillait" sur elles/eux. D’où nos recommandations de le tester absolument durant, au moins, une journée pleine. Que, surtout, ce qui doit être l’une des meilleures surprises de l’année ne devienne pas un cauchemar par effet d’entraînement et de buzz.
Petite astuce : Je vaporise bien plus sur vêtements que sur la peau pour profiter au mieux de l’effet vert hyper réaliste des premiers instants. Ainsi, le benjoin la joue mezzo voce aux côtés du petitgrain, de l’encens, de la lavande et, bien entendu, de la fleur d’oranger. ;)
A très bientôt Koimynose. Tu nous diras si ton envie de "fonds vanillés" est réapparue avec la baisse des températures. Il fait trop chaud en ce moment pour des desserts (écrit celui qui porte Shalimar alors qu’il fait 40° à l’ombre...).
Opium
Votre réponse
à la une
Mandi Rhubi - Isabelle Larignon
À travers cette quatrième création, Isabelle Larignon imagine un personnage en quête de liberté, cherchant l’exode à la faveur d’une longue soirée d’été.
en ce moment
il y a 1 semaine
Quelle chance ! J’ai retrouvé une ancienne vendeuse du défunt Barneys New York au corner Guerlain(…)
il y a 1 semaine
Dans les années 60, Câline de Jean Patou fût le premier parfum réservé aux jeunes filles. En avance(…)
Dernières critiques
Sonic Flower - Room 1015
Nuit blanche
Après l’amour - Infiniment Coty Paris
Volutes et voluptés
Cèdre Figalia - Atelier Materi
On dirait le Sud
il y a 5 jours
Comme vous l’avez admirablement décrit ! Il a été depuis supprimé du catalogue. J’ai trouvé un(…)