Auparfum

Cozé

Opium

par Opium, le 10 septembre 2011

Bonsoir, ou, plus précisément : Bonjour à toutes et à tous !

 

Une bonne vieille insomnie m’ayant tiré du lit il y a peu, je rédige immédiatement mon commentaire que j’avais prévu de rédiger demain.
Je suis passé dans la boutique du Roi de Sicile, dont tu parles Corto, il y a peu, lors d’une virée parfumée. L’accueil y est effectivement charmant, attentionné, prévenant, sans être envahissant. Sans le réclamer, des échantillons au choix parmi ceux disponibles ont été proposés (Tubéreuse Couture est ainsi en attente d’être retestée. [Superbe tubéreuse qui démarre sauvagement et frontalement de manière assez violente dans un nuage de camphre à peine moins violent que la Tubéreuse Criminelle de Serge Lutens, pour devenir "couture", séductrice et radoucie dans un second temps]. Mais, là n’est pas le sujet).

 

Différentes créations sont disponibles, dont celles de Pierre Guillaume. On peut se faire une idée des créations proposées en sentant des boîtiers arrondis astucieux qui permettent de ne pas avoir à coller son nez sur un orifice de vaporisateur avec le risque de le "contaminer" par des résidus des vaporisations précédentes.
Le défaut de cette méthode, comme c’est presque toujours le cas avec les parfums dits "de niche", est que, ces derniers étant très sensibles à l’alchimie avec la peau, on ne se fait qu’une idée assez lointaine de la réalité. Ainsi, nombre de créations au "(res)senti dans petit boîtier" semblent assez proches les unes des autres, sans identité marquante et distincte (à l’exception de la tubéreuse, qui, elle, quoi qu’il arrive, trouve toujours moyen de se faire remarquer et distinguer des autres).

 

Un autre parfum s’est rapidement démarqué : Cozé. Mais, dans un premier temps, il m’a semblé trop "viril", et je me sers de ce mot à bon escient, le détestant par ailleurs. Certainement du fait des épices boisées qui vous fracassent la cloison nasale de manière franche et directe, tel un uppercut. Puis, malgré cette odeur qui m’a semblé me ramener à des souvenirs "à la papa" (des souvenirs de mon papa, en fait), j’ai replongé mon nez une deuxième, puis, une dernière fois, dans le boîtier à images olfactives.
J’ai demandé à tester sur peau la Tubéreuse Couture et, finalement, malgré mon rejet initial, Cozé.

 

Maintenant que la découverte est faite, j’ai trois choses à écrire...
- Corto : Ta descritpion, confrontée à la réalité, est d’une justesse rare.
- Corto : En plus de Cuir Ottoman et d’Ambre Russe de Parfum d’Empire, nous voici un 3ème parfum accroche-coeur en commun.
- Cozé est bien "un parfum qui confine plus qu’à l’expérience sensorielle, à l’expérience spirituelle pour qui sait la recevoir" comme l’a écrit Corto dans sa très belle, imagée, et si juste critique. [Tous droits d’auteur pour cette phrase devront lui être reversés ! ^-^]
- Il s’agit bien presque d’une expérience mystique dont les volutes fumées ne peuvent laisser indifférent. Ce parfum fait, étrangement, penser à une odeur de riz sauvage, rugueux, âpre, épicé à l’extrême, sec. Ce "bois de riz" se fera plus crémeux, onctueux, vanillé, mais, comme écrit dans la critique, sans gourmandise exagérée. Juste un peu voluptueuse et, assurément, (presque) divine... Si le parfum est un voyage, celui-ci se fait à la fois en Afrique, dans une évasion des sens. Cette découverte à faire est un moment qui laisse rêveur durant quelques instants d’évasion de la pensée soumise aux sens (mémoire et olfaction).

 

Encore bravo : Et au créateur de Cozé, et à son critique ici.
Je vous souhaite de belles découvertes...
Opium

 

Ps : Je le fais assez rarement, mais, là, il est de mon devoir de participer au rituel de l’attribution des étoiles. 5, si cela était possible (et pour la rédaction et pour le parfum) [ce sera donc 4 !]. ;-)

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