Poison

par Jean-David, le 10 octobre 2011
Chère amie, je ne l’ai pas envisagé, mais le principe même du flanker me dérange : cette déclinaison à l’infini d’une idée qui a marché sent trop fort la cupidité, quand les créateurs ne demanderaient pas mieux que de mettre leur art au service des grandes maisons pour fournir, non seulement des parfums neufs, mais des concepts neufs.
Cela dit, le souvenir que je garde de Poison date de 1989, quand une demoiselle que je fréquentais s’en parfumait libéralement. Est-ce le dosage excessif qu’elle pratiquait ? Est-ce le parfum en lui-même que je trouvais entêtant, trop fort, agressif ? Je ne sais pas, mais je me souviens que ce parfum me "tournait la tête", pas dans le meilleur sens de l’expression ; je me rappelle aussi avoir offert à la belle le Dix de Balenciaga pour faire diversion ; l’allusion semble avoir été comprise, et dès ce moment, d’agréables effluves aldéhydés et fleuris agrémentèrent nos entrevues. Toutefois, je suis prêt à revenir à Poison, cette fois sur ma propre peau - ce qui me semble être le meilleur mode d’évaluation -, avec un nez neuf.
Je parle bien sûr, tout comme vous, du premier, c’est-à-dire du seul. Affaire à suivre...
Et salutations distinguées à Mademoiselle votre fille !
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