Auparfum

Parfums à voir & à lire

dau

par dau, le 20 mai 2010

Pour commencer, autant me faire lyncher tout de suite, j’admet que Le Parfum de Suskind, ça ne m’a pas transporté. Je n’ai que moyennement apprécié.

Pour moi, l’auteur de roman qui m’a le mieux parler de parfum, c’est Zola je pense surtout à La Curée ou l’odeur de la serre est particulièrement détaillée, décrite puisque c’est elle qui pousse la belle Renée au crime… les descriptions durent des pages, mais l’odeur court tout le long du roman et participe vraiment à l’intrigue.

« …, c’était surtout les odeurs qui la brisait. Un parfum indéfinissable, fort, excitant, traînait, fait de mille parfums : sueurs humaines, haleine de femmes, senteurs de chevelure ; et des souffles doux et fades jusqu’à l’évanouissement, étaient, coupé par des souffles pestilentiels, rudes, chargés de poison. Mais dans cette musique étrange des odeurs, la phrase mélodique qui revenait toujours, dominant, étouffant les tendresses de la Vanille et les acuités des Orchidées, c’était l’odeur humaine, pénétrante, sensuelle, cette odeur d’amour qui s’échappe le matin de la chambre close de deux jeunes époux »

Et pour ce qui est de l’odeur des livres, puisque Jicky en a parlé, j’ai la chance de lire Zola dans la Pléiade et c’est l’odeur le plus fabuleuse au monde : papier bible, encre et reliure en cuir.

Sinon, il y a aussi des parfum que j’associe à des personnages de roman assez spontanément. L’Heure Bleue, c’est Madame Swann dans la Recherche du Temps Perdu et la Marquise de Merteuil des Liaisons Dangereuses est définitivement associée à Byzance de Rochas qui m‘a de suite semblé aussi froid et pervers qu‘elle.

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