Pionniers de la parfumerie de niche : L’Artisan parfumeur, l’artisanat de la nature

par Petrichor, le 12 août 2020
"saviez-vous que Passage d’Enfer devait disparaître (...)"
Arg :o
Non je ne savais pas.
"(...) et que c’est l’article d’un blogueur chinois qui l’a rendu tellement "branché" que c’est désormais la vente n°1 de l’AP à l’international ?"
C’est drôle :)
Ca me rappelle quand "Après l’ondée" de Guerlain avait bénéficié de l’éclairage d’une revue japonaise, qui l’avait recommandé aux hommes.
Bana Banana, je crois que je ne l’ai pas senti.
En effet, des choses désagréables s’étaient déjà passées avant Puig.
Même si j’accable Puig, il a le mérite de faire vivre la marque.
Ou plutôt, dit autrement, il a le mérite d’en courir le risque financier.
Puisqu’on commence à n’avoir plus que les miettes de ce qui rendait la marque intéressante.
Qu’importe les promesses, je préfère être vache tout de suite. Déjà parce que j’ai déjà bien attendu.
Ensuite, parce qu’en communication, les promesses sur l’avenir sont une façon de gagner du temps, pour d’esquiver les conséquences de ses actes, et pour miser sur l’oubli de l’opinion publique. (l’attention passe à autre chose).
Les promesse ça ne coûte rien, et, comme disait Chirac dans un moment de cynisme pur, ça n’engage que ceux qui y croie.
Enfin, c’est un peu fatiguant de surveiller et de rester sur ses gardes. (enquêter sur les soldes, y compris à l’étranger, demander aux vendeurs ce qu’ils savent) Et c’est fatigant d’ébruiter les parfums qui s’arrêtent, puis qui ne s’arrêtent plus, puis qui s’arrêtent à nouveau. :/
J’apprécierais aussi que la marque soit plus honnête sur ce qui va s’arrêter, et quand la cause en est les régulations IFRA (= donc pas de leur faute).
P.S. : Mandarine corsica. Je vais réessayer mon decant. Dans mon souvenir, c’est une eau agréable, mais qui manquait de direction et d’affirmation.
C’était un peu le bingo des notes naturelles : j’y ai senti un peu d’écorce d’orange (l’ingrédient naturel le moins cher de la parfumerie), de feuilles de tomate, et un truc flou après. (immortel, tonka, vanille, apparemment).
A 135€, il est presque au prix que Goutal demande actuellement pour Sables, 150€. D’ailleurs, aux galeries lafayettes de province où je l’ai testé, il me semble qu’il y avait Sables et les Lutens juste à côté (pour l’immortel), et les jardins d’hermès en mainstream (pour les notes potagères). Mandarine corsica aurait fait un bon fragonard.
Je me suis visualiser devant mon armoire de parfum, et la trentaine d’échantillon en attente et plus intéressants que j’ai à réessayé. J’ai du admettre que, même si je l’avais, je ne le porterai jamais. Je me suis concentré sur "Mont de narcisse".
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À peine sommes-nous sortis de l’hiver que les bureaux de Nez et d’Auparfum sentent à plein nez le linge propre et le coton immaculé. L'occasion de vous livrer une nouvelle revue… tout droit sortie du pressing.
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