Nahema

par Martine, le 12 août 2009
Mes deux parfums favoris sont Nahéma et Rose Absolue.
Je porte le premier plutôt en soirée car il me réconforte par sa douceur enveloppante...Le second agit comme un tonique et me met tout de suite d’humeur joyeuse le matin.
Ces parfums comportent incontestablement de la rose mais elle est magistralement travaillée pour nous faire oublier volontairement la suavité de la fleur. Pas question ici de nous emmener dans une roseraie par une belle journée d’été...Mais au contraire, la rose se perd un peu dans la cuisine d’une demeure ombragée et se mélange furtivement au parfum des confitures encore chaudes qui reposent sur le rebord de la fenêtre...Pour enfin teminer sa course dans une chambre un peu confinée où traînent, épars, quelques bâtons de rouge à lèvres sur la coiffeuse...
Le commentaire de Zazie33 ne ternit en rien cette image mais au contraire, la nourrit. Oui, il sagit bien d’une rose un peu grasse, lourde et entêtante qui laisse fuser ses notes sans discordance avec un élan continu et avoué vers une intimité si féminine qu’elle peut, au passage, gêner et mettre mal à l’aise...Nahéma et Rose Absolue sont des parfums intimistes qui savent rendre un hommage vibrant à la Femme en la magnifiant. C’est une chose que nul ne peut refuser aux jeunes comme aux moins jeunes, blondes ou brunes... Car rien ni personne ne peut empêcher les rêves de s’exprimer...Ou de se garder précieusement au fond du coeur...
Votre réponse
à la une
Smell Talks : Créer, innover, durer... Réussir dans la parfumerie de niche
La fondatrice de Sabé Masson et le fondateur de The Different Company reviennent sur les défis rencontrés par les maisons de parfum indépendantes.
en ce moment
il y a 2 jours
Oh pour que Guerlain revienne en arrière il faudrait que quelqu’un d’autre qu’LVMH soit aux(…)
Dernières critiques
Mandi Rhubi - Isabelle Larignon
Eau écarlate
Sonic Flower - Room 1015
Nuit blanche
Après l’amour - Infiniment Coty Paris
Volutes et voluptés
il y a 2 jours
Bonjour Blanche, Ne regrettez rien car je n’étais nullement froissée, et je me demande ce qui a(…)