Les parfums Louis Vuitton, le voyage en héritage

par Dandelion, le 25 septembre 2016
Cherchant, pour mon anniversaire qui est proche, mon premier parfum je me suis il y a deux semaines précipitée chez Hermès pour sentir les Hermessences, et Galop par la même occasion : persuadée de trouver la perle là-bas puisque je suis une grande adepte de la politique d’Hermès, de ses produits, de la qualité de leur communication, de leur publicité, de leur marketing. Je ne m’attarde pas sur Hermès ce n’est pas le sujet, quoiqu’il en soit j’ai été plutôt satisfaite des senteurs de Galop, encore plus des Hermessences, séduite également par le packaging qui pour moi est essentiel.
Puis seulement, curieuse, je me suis rendue chez Vuitton, la vendeuse de l’espace parfumerie, une jeune femme passionnante, passionnée aussi, m’a offert un atelier olfactive total : après avoir senti un par un les parfums, et avoir eu, évidemment, le droit à une description précise des composants, des procédés et de l’histoire de chacun, j’ai pu en choisir un et sentir chaque composant un par un, la matière même utilisée par Jacques Cavallier. Le tout serti d’anecdotes du parfumeurs, et de la vendeuse elle même, de son histoire avec le parfum, des souvenirs qui résonnent en elle. L’expérience était fascinante !
Le flacon déjà me plaisait énormément puisque par sa simplicité et sa transparence il offre une dimension mystique, une fiole, une potion magique dans laquelle le liquide exalte toute la beauté de sa couleur. J’ai opté pour "Dans la peau" bien avant de connaître son originalité ou l’attente autour de cet écrin, l’odeur a été un coup de foudre. Indescriptible réellement, je ne savais plus ou me mettre, j’avais envie de fuir la boutique et d’emporter ce flacon, d’emporter tous les flacons : cette odeur est immédiatement devenue intime, à peine sentie c’est comme si je révélais mon moi profond avec une facture si érotique que j’en étais vraiment gênée, gênée à l’idée que d’autre puisse la porter et ce serait me violer mon intimité.
En bref, la cristallisation Stendhalienne s’est opérée en moi, et je n’avais jamais rien senti, ressenti de tel !
Tout me semble maîtrisé dans ce parfum, l’équilibre est parfait mais reste audacieux, le tout n’est pas trop sucré, viril et féminin à la fois, sexuel mais prude, élégant et dévergondé, libre et enchaîné, un duel permanant qui me caractérise si bien. Qui caractérise si bien tout un chacun d’ailleurs je pense, c’est l’intimité universelle qui se révèle ! Le titre oh combien révélateur, ce n’est pas un parfum sur la peau mais "dans la peau", et ce sera de toute évidence mon premier parfum et peut être le dernier !
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