Bulgari Black
par antolio, le 6 novembre 2009
C’est vrai qu’au départ l’idée de sentir le pneu aurait plutôt tendance à me faire fuir. Mais comme vous dites Jeanne cette note est vraiment addictive. Ce parfum est pour moi une invitation au voyage, à la fois distingué et en même temps baroudeur.
Il me raconte deux histoires : Bret Sinclair qui vient de terminer les 24 heures Du Man et s’offre une cup of tea lapsang souchong pour fêter ça, quand il dé-zippe sa combinaison cuir multicolore on s’aperçoit qu’il s’est aspergé de Shalimar en guise de déo.
Ou alors c’est l’histoire d’une virée en camion sur la seule auroroute de Croatie, surchauffée, déserte, avec un petit sapin senteur vanille qui pend sous le rétro et des couvre siège en boules de bois. On the road again.
Au quotidien, il reste confortable et réjouissant et c’est là qu’il est vraiment très bon à mon avis : présent sans être trop envahissant, novateur mais pas importable et abstrait. Loin d’un exercice de style.
Votre réponse
à la une
Smell Talks : Céline Ellena – L’illusion de l’olfaction
Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
en ce moment
Dernières critiques
L’Eau pâle - Courrèges
Lavande délavée
Mortel noir - Trudon
Église en flammes
Infusion de gingembre - Prada
Fraîcheur souterraine
hier
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)