Tabac Tabou

par Freddie Freak, le 29 novembre 2015
Les mots que je retiens des commentaires que je viens de lire :
Animal, art, poète et...bravo.
"Poésie" est un mot qui m’est aussi venu spontanément à l’esprit en explorant les création de Marc Antoine Corticchiato, mais aussi : Intransigeance, liberté, créativité, singularité, sensibilité...
J’ai eu du mal, au début, avec Tabac Tabou. Pas étonnant, mon éducation olfactive est encore un "work in progress" et il y a beaucoup de chemin...
Certaines fragrances me prennent à contre-pied, jouent à cache-cache, avant de s’imposer insidieusement.
C’est le cas des "tabac", alors l’autre soir : Cuir Cuba sur un poignet, Tabac tabou sur l’autre. J’imaginais qu’il y aurait un dialogue et que par un effet de contraste, l’un révélerait l’autre... Erreur ! L’un des deux parle très fort, l’autre chuchote (j’adore ce qu’il chuchote, cependant, et je suis d’ailleurs en train de le re-tester "en solo" ce Cuir Cuba qui me titille).
Tabac Tabou m’évoque un opéra, une symphonie, Cuir Cuba un trio jazz dans une cave enfumée...
J’ai vraiment ressenti des volutes de havane, ou l’odeur d’une tenue de soirée imprégnée d’un tabac de qualité mêlé de puissantes notes florales. Je pense à l’assertivité d’un mimosa, et il y a cette petite note "sauvage" que je retrouve dans tous les "Parfum d’Empire" que j’ai approché. Rien que d’en parler...
Oui, il y a de l’émotion dans les parfums de M. Corticchiato, et pas une émotion contenue. Plutôt quelque chose de flamboyant, tragique, décadent et terriblement élégant.
En bon amateur de single malts, j’aime aussi cette idée de "millesime".
En voyant ce petit échantillon posé devant moi, je me dis que j’ai là quelques infimes millilitres de luxe absolu...
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