Votre musée parfumé

par Lady of Shalott, le 7 octobre 2015
Je comprends votre déception. Sur le papier, c’est une excellente idée. Malheureusement, même en cherchant bien, les parfums qui m’ont marquée ne sont pas associés, dans mon esprit, à une seule image, et encore moins à des tableaux célèbres. J’associe davantage mes fragrances préférées à des atmosphères. Ex : 1996 de Byredo = monastère oriental pendant le carême ; n°5 = femme élancée, pleine de chien, à la mode des années 30, la peau nue et poudrée, vêtue d’une robe longue à l’étoffe fine comme celle d’un caraco et qui flirterait avec l’épiderme exactement comme de la lingerie, une fourrure négligemment jetée sur l’épaule, audacieuse mais sans ostentation, imprégnée d’une confiance en elle-même si parfaite qu’elle en deviendrait inconsciente ; La Fille de Berlin = une marche par temps humide dans le quartier de Köpenick à Berlin. etc. il n’y a pas de tableaux connus qui répondent aux représentations très personnelles que je me fais de mes parfums. Je crois que c’est ça qui bloque : c’est extrêmement personnel, trop pour se résumer à une oeuvre produite par autrui.
Votre réponse
à la une
Mandi Rhubi - Isabelle Larignon
À travers cette quatrième création, Isabelle Larignon imagine un personnage en quête de liberté, cherchant l’exode à la faveur d’une longue soirée d’été.
en ce moment
il y a 1 semaine
Quelle chance ! J’ai retrouvé une ancienne vendeuse du défunt Barneys New York au corner Guerlain(…)
il y a 1 semaine
Dans les années 60, Câline de Jean Patou fût le premier parfum réservé aux jeunes filles. En avance(…)
Dernières critiques
Sonic Flower - Room 1015
Nuit blanche
Après l’amour - Infiniment Coty Paris
Volutes et voluptés
Cèdre Figalia - Atelier Materi
On dirait le Sud
il y a 6 jours
Comme vous l’avez admirablement décrit ! Il a été depuis supprimé du catalogue. J’ai trouvé un(…)