Alaïa

par Nymphomaniac, le 5 juillet 2015
Encore une fois, l’objet de mon intervention initiale, en réalité, portait sur l’association entre une "compréhension" par nature individuelle et le fait d’aimer ou non un parfum. Comme il y a plusieurs "compréhensions" possibles, puisque la vérité n’existe pas, l’association des mots "comprendre" et "aimer" me pose problème dans des phrases telles que "lorsque tu le comprendras, tu pourras l’aimer" ou encore "tu ne le comprends pas, tu ne peux l’aimer", déjà lues ici, à mon grand désarroi, puisque cela tend à chosifier et réduire celui qui ne comprendrait pas.
En art, le terme de compréhension n’a aucun sens. Comme de plus je considère le parfum comme un artisanat et non comme un art – et cela n’est pas du tout péjoratif, bien au contraire – ce terme de compréhension me pose encore plus de problèmes, je parlerais plutôt d’appréhension par tâtonnements successifs.
Enfin, cet artisanat étant devenu en grande majorité une industrie au même titre que la branche automobile, le terme de compréhension me semble encore plus inadéquat. Dirait-on qu’il faut comprendre une Renault Clio pour l’aimer ? Non, on regardera ses caractéristiques, etc. Cela aboutit à des tentatives de compréhension et des commentaires vains : les "critiques" à destination des parfums au glucose sont ainsi quasi-interchangeables, car il n’y a plus réellement d’acte de compréhension possible...
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