Florabellio
par Jicky, le 30 juin 2015
Je suis tellement d’accord que je crois que j’aurais pu écrire ce texte sans en renier la moindre virgule.
A la fois je ne trouve pas ça indigne, plutôt mignon, bien en phase avec la marque... Et en même temps je trouve qu’il est dans une sorte d’expérimentation olfactive (entre le café sec, l’aqueux, le fleuri et le fruité) qui ne me paraît pas vraiment "sincère". Ce que je veux dire c’est que je sens plus une volonté marketing qu’une volonté créatrice derrière tout cet enchaînement de notes, ce qui n’est pas forcément un mal en soi (après tout, est-ce qu’un parfumeur aurait pensé à une telle histoire ?). Mais je trouve que ça ne fonctionne pas vraiment au final : le boulot du parfumeur est bien fait parce que le jus est bien foutu, mais jamais je n’arrive à rentrer pleinement dans le parfum. Je ne suis jamais charmé ni enchanté (oui oui, je ne suis pas qu’un monstre à disséquer les odeurs, sentir est avant tout un plaisir en soi). Je suis juste en mode chromato quoi : "ah tiens je sens ça, puis y a ça qui arrive c’est drôle. Ouaip ça se tient bien, ça passe bien pour diptyque".
Si quelqu’un arrive à trouver du charme et de la spontanéité à ce parfum, je serais curieux de lire ses arguments et son approche, parce que ça pourrait donner naissance à une belle petite relation.
Votre réponse
à la une
L’Eau pâle - Courrèges
Décidément, les parfums Courrèges filent un joli coton. Présenté par la marque comme le « récit d’un soir d’été », celui-ci offre un sillage intime et délicatement régressif.
en ce moment
Dernières critiques
Mortel noir - Trudon
Église en flammes
Infusion de gingembre - Prada
Fraîcheur souterraine
Berbara - Nissaba
À fond la gomme
il y a 5 heures
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)