Sweet de Lolita Lempicka, quand la pomme vire au rouge cerise

Bonjour Bella, et bonjour à tous,

Lectrice assidue d’auparfum, je m’étais fait les mêmes réflexions que vous à ce sujet, et je me lance donc dans mon premier commentaire. Ce que je vais dire a certainement déjà été écrit dans d’autres critiques, mea culpa d’avance ^^.

Ces parfums ont un sillage intense, tout le contraire d’une senteur intimiste, pour soi. Et, en effet, pour en avoir discuté avec des personnes qui portaient LVEB, la même phrase revient : "On m’a fait des compliments", ou "On m’a dit que c’était un vrai parfum de fille" (et pas de femme, d’ailleurs). C’est un parfum pour les autres (même si les autres s’en passeraient parfois !), et pas seulement pour soi. Quand on n’est pas sûr de soi-même, surtout lorsqu’on est jeune, là se trouve souvent le meilleur critère d’achat.

Par ailleurs, la plupart des gens n’achetant pas une grande quantité de parfum, il est facile de se dire "autant prendre un parfum qui sente "vraiment", sinon à quoi bon l’acheter ?". Il y a une démarche plus "utilitariste", je dirais.
Le sucré, c’est facile à aimer, moins onéreux à fabriquer, et surtout c’est régressif. J’ai senti LVEB ou autres choses sucrées sur des femmes de tous âges. Il y a un goût du retour à l’enfance qui passe par le sucré de façon générale (cupcakes, bonbons, etc.).
Cela dit, je ne condamne pas les parfums sucrés en soi, il en existe de très jolis (Traversée du Bosphore, par exemple, le premier qui me vient à l’esprit).

Pour ce qui est des matières premières, je ne dispose pas d’assez de connaissances pour répondre, mais il est vrai que les prix de certaines maisons ont augmenté à cause de cela, selon les vendeurs (ELO par exemple). Mais le lancement d’un parfum présente des avantages commerciaux, notamment celui du faible risque, et donc d’un rendement que l’on peut d’ores et déjà estimer bon.

Du moins tout cela n’est que mon humble avis ^^.
Bonne journée parfumée !