Cuir d’ange

par Vesper, le 3 mars 2017
L’odeur est un mot. Le parfum est la littérature.
Cette phrase est de Jean-Claude Ellena et résume finalement au mieux cette expérience qu’est Cuir d’ange.
Rarement un nom n’avait tant attiré mon attention et les descriptions qu’on en faisaient ne m’avaient tant rebuté.
La "pyramide" ne me parlait pas. Et un premier essai sur mouillette ne m’avait vraiment pas convaincu. Zut !
Et puis est venu cet échantillon.
Et les essais sur peau.
J’ai bien sûr acquis Cuir d’ange, cette synthèse de l’animal et du divin avec ces notes cuirées qui disent la bête tandis que les florales, dans leurs tons chauds, rassurent et rendent au parfum la dimension sensuelle qu’on aime lui prêter.
Il est devenu un impératif olfactif pour moi.
Je ne le regardais que de loin avec un peu de commisération, j’ai été subjugué par sa chaleur.
Alors certes, la tenue n’a rien d’exceptionnel.
Personnellement j’aime bien changer d’odeur dans la journée. Une tenue atomique n’est pas pour moi un critère de sélection (regarde du coin de l’oeil Jeux de Peau qu’il aimerait bien reporter mais qui reste et s’installe pendant des jours...).
Cuir d’Ange reste pour moi la preuve ultime qu’un parfum c’est d’abord la rencontre entre une odeur et une peau. Parce qu’intellectuellement je ne lui laissais que peu de chance, mais qu’au final il détrône régulièrement le Cuir de Russie de Chanel qui reste beaucoup (beaucoup) plus raide, et pourtant, mon préféré.
Votre réponse
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Okto - Ohtop
Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
en ce moment
il y a 4 semaines
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
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il y a 4 semaines
Allez... Courage !