Infusion d’Iris
par Hélène, le 17 août 2012
Bonjour à tous,
Comme Alice je prends enfin le temps de rédiger un petit mot après l’interminable mais néanmoins délicieuse lecture de tous vos commentaires sur Infusion d’Iris, histoire d’ajouter moi aussi mon petit fragment d’histoire avec ce parfum..
Avant toutes choses, sachez que je suis absolument novice en terme de parfum, je n’ai aucune compétence en la matière, probablement aucun don pour décortiquer comme vous le faites si bien les compositions de ces compagnons de route (ou plutôt de sillage ?) que nous aimons tant.. Mes choix m’échappent donc complètement, je les subis, un peu comme si je tombais follement amoureuse d’un inconnu croisé dans la rue sans trop savoir pourquoi. Tout est question de sensation... Bref, je voulais simplement apporter ma contribution en abordant à mon tour ma relation avec Infusion d’Iris, un parfum que j’ai croisé pour la première fois toute jeune lycéenne, alors qu’une vendeuse me l’avait conseillé, pensant qu’il était fait pour moi. Sans doute touchée et plus probablement influencée dans mon jeune âge, il n’a jamais quitté mon esprit, et patiemment, j’ai attendu des années avant de pouvoir enfin me l’offrir, à 19 ans. Je le porte maintenant depuis 3 ans. Entre temps j’ai du convaincre mon amoureux, qui l’a d’abord longtemps répugné, sans doute parce qu’il n’en avait senti que les premières notes en parfumerie sans chercher à aller plus loin. Je l’ai acheté malgré lui, peut être parce que je l’ai rencontré avant lui.. J’étais désolée qu’il ne lui plaise pas mais j’étais convaincue que c’était MON parfum, et puis comme moi, il restait discret.. Ironie du sort : aujourd’hui je dirais pour décrire ce parfum qu’il est destiné à ravir le coeur d’un amant, ou d’un enfant.. Mon copain l’a adopté dès qu’il l’a senti dans le creux de ma peau, avec l’égoïste sentiment que lui seul pouvait pleinement en apprécier la senteur. Et c’est le cas, aucun sillage dans mes pas, pas de compliment à l’entour.. pour le sentir il faut m’aimer, comme un amant, une mère, un enfant.. C’est le nez contre la peau qu’on peut le savourer, égoïstement. Je me parfume donc pour Lui, et pour moi aussi.
Je ne peux pas faire de véritable description de ce parfum puisqu’il est question de mon expérience sensorielle, mais on m’a effectivement souvent dit qu’il sentait le savon, ce qui revient très souvent ici. J’ai beaucoup apprécié les images que certains ont ébauchées ici, cette idée de chambre aux meubles anciens et à la fenêtre ouverte, le souvenir des "joues fraichement rasées de son papa", des vestiaires de l’Opéra Garnier, de jeune fille quittant son petit ami au petit matin... C’est un peu tout ça, c’est vrai, le côté ancien mais frais à la fois, l’impression suave mais bien là, une espèce de souvenir nostalgique brumeux, entre rêve et réalité.
Finalement, il est encore et toujours question de sensation...
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