Pourquoi n’y a-t-il plus de bons parfums masculins...
par Thelittlebox, le 18 juin 2014
Opium, Anna, cher tous,
Vous savez, cher Opium, pour rebondir sur « ce n’est pas de la grande pâtisserie » : la pâtisserie est également victime de ce tout commercial au détriment de la qualité.
Nous avons certains des Grand Noms de la pâtisserie, qui sont devenus des marques, qui s’exportent et qui, tels des machines à sous (en chocolat) produisent à la chaine dans des grands laboratoires qu’on assimile aisément à des usines. Du beau, de l’original, mais le gout est-il là ? Le plaisir ? La sincérité ? Eux ne sont parfois pas au rendez-vous, le prix par contre, ne rate jamais ce rendez-vous.
Nous avons ces pâtissiers célèbres faussement talentueux, qui se donnent des airs à coup de produits « m’as-tu-vu » qui ne valent pas grand-chose. Cette image est renforcée à coup de prix aussi gonflés que des choux-chantilly. Nous avons même le Lady Gaga de la pâtisserie au US dont la popularité mondiale est lié au buzz : faire frire dans l’huile un croissant en forme de donut et en limité la production journalière.
Et nous avons les pâtissiers du coin qui sont capables de vous atomiser le palais grâce à un pov’ sablé chocolat-gianduja assassin à vous damner.
Nous sommes dans l’air du marketing, du people, de la manipulation de masse – ne réfléchissez pas, nous décidons pour vous - (conspiratioooooooon !) et cela atteint toutes les sphères.
Heureusement, comme pour le parfum, il y à aussi d’excellentes surprises.
Restons positif !
Bref, retournons à nos parfums avant que Jeanne ne nous raccompagne gentiment vers un forum douceurs&pâtisseries.
Vous avez tout dit, votre retour est très intéressant, vous avez l’air d’être très pointu sur le fonctionnement cognitif du cerveau humain.
J’aime beaucoup le parallèle à la catégorisation sociale, la première impression sur une personne / un parfum, puis par l’effort, attisé par la curiosité et l’appel du plaisir, apprendre à la connaitre / à le sentir, pour aboutir à un facettage de l’opinion plus précis, ou même différent.
C’est rassurant de se dire que le cerveau cherche la facilité. Dépasser cela, c’est récompenser l’effort par une plus grande satisfaction. Le plaisir n’est-il pas notre ultime but ?
Quoi qu’il en soit, voila une bonne justification à la fainéantise.
Je vous rejoins également sur le plaisir simple d’apprécier un bel objet sans le décomposer. C’est une idée que j’aime beaucoup, pouvoir se permettre de ne pas analyser car nous savons que nous pouvons le faire. Nous savons donc que nous ne nous tromperons pas le moment venu (du moins d’après notre vérité personnelle).
Le principal étant d’avoir conscience de l’état, conscience que nous catégorisons, que nous n’analysons pas…
Je m’éloigne un peu mais cela me fait beaucoup penser à une amie qui me disait quelque chose comme cela : « je me permets d’être un peu folle, parce que je sais qui je suis, j’ai mes valeurs et mes bases, et c’est justement parce que je les aie que je peux me permettre d’en sortir pour expérimenter sans risque »
Je vous remercie pour cette discussion très intéressante.
PS : je vous assure ce produit vaisselles basilic thym est affreux, voulez-vous une publication dessus ?
PS2 : Après l’Ondée est le seul qui me demande de le choisir. Anna vous avez raison, j’ai le temps pour l’apprivoiserJ.
Thelittlebox
(Veuillez m’excuser pour l’orthographe)
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