Sancti
par Zean, le 12 juillet 2020
Grâce à la revue Nez, j’ai appris l’existence d’une famille de parfum comme on apprend qu’il y a des films de genre (le film de boxe par exemple) : le parfum d’église/religieux.
Je recherche depuis longtemps la quiétude de la petite chapelle au bord de la mer à Granville, chapelle du château de la crête (maison familialle très populaire rachetée depuis), le souvenir du presbytère et des discussions interminables avec l’Abbé qui supportait patiemment mes questions enfantines sur l’existence de Dieu (il n’est pas arrivé à me convaincre).
J’ai fait mon benchmark, j’attends les échantillons de Cardinal et Eau Sacrée de Heeley et je suis allé sentir L’Eau Trois de Dyptique. Enfin Sancti au Bon Marché.
Sancti impressionne par son explosion lumineuse de citrus au départ et par sa tenue en effet religieuse ensuite. L’église au bord de la mer était bien là et les discussions avec l’Abbé également.
Reste la question du prix que je trouve intéressante pour ces parfums mystiques qui me rappellent la question de l’existence divine. Imagine-t-on que la réponse à cette question n’ait pas de valeur ? Il ne s’agit pas d’un désir de détente Toscane (Orange Sanguine), ni d’une envie de glaces italiennes (Nina)...
J’ai l’impression que Sancti pourrait me convertir simplement en me vendant très cher ses réponses. Comme quoi le prix/l’habit fait parfois le moine.
Votre réponse
à la une
Smell Talks : Céline Ellena – L’illusion de l’olfaction
Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
en ce moment
il y a 9 heures
L’actuelle version EDP, testeur neuf en grand magasin, n’est franchement pas à négliger. Moins(…)
Dernières critiques
L’Eau pâle - Courrèges
Lavande délavée
Mortel noir - Trudon
Église en flammes
Infusion de gingembre - Prada
Fraîcheur souterraine
il y a 8 heures
Bonsoir, Ça me donne envie d’aller le tester sur peau. Mon histoire avec Guerlain, c’est la(…)