Le parfum comme oeuvre de l’esprit ? Pas pour 2014 !

par Jean-David, le 5 janvier 2014
Voyons un peu les moyens de la Cour : ainsi donc, la forme sensible d’une fragrance ne serait pas suffisamment identifiable et précise ? Si c’était vrai, les grandes firmes se soucieraient-elles de choisir tel parfumeur plutôt que tel autre ? Le parfumeur lui-même aurait-il soin de choisir telle matière première, d’en sélectionner la provenance et la qualité parmi mille autres, d’en régler la proportion au sein des autres notes ? Ferait-on cent tests ou cinq cents avant de le proposer au public ? Tout le travail du parfumeur, comme de tout artiste, consiste précisément à donner une forme à la matière, après avoir choisi une matière propre à servir la forme. La forme, c’est le parfum même !
Mais on nous dit que le public ne peut se le voir communiquer ni ne peut le comprendre de façon uniforme. Certes ! Un parfum, comme toute oeuvre de l’esprit, est précisément une oeuvre interprétable. Ceux qui en prennent connaissance ne le comprennent, ne l’éprouvent, ne le perçoivent pas tous de la même façon. Quelle grande découverte ! S’aviserait-on de nier à la Divine comédie, à Faust, à Don Quichotte la qualité d’oeuvre, au motif que chaque lecteur a sa lecture ? Et cela vaut plus encore pour la poésie et la musique, plus proches du parfum en ce qu’ils suggèrent souvent plus qu’ils n’explicitent.
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