Le Labo s’implante en France

par Opium, le 12 juillet 2012
Bonjour Domik et à toutes et à tous.
Je reprends la formule citée pour présenter "l’article" : "C’est la seule info que nous trouverons dans ces lignes qui auraient tout aussi bien pu paraître dans les pages shopping d’un magazine féminin !"
En effet, cette parution dans la partie "Life Style" du Monde relève davantage du publi-rédactionnel que de l’article de fond.
La nouvelle est donc l’ouverture d’une boutique dans Paris. Cela nous permettra peut-être d’éviter de devoir nous (dé)battre dans le temple de la "hype parisienne" au coude à coude avec la horde des étrangers et fashionistas sous 100 dBs de son plus ou moins pointu pour atteindre la pièce à 25° où sont stocké(e)s quelques niches ; ce sera déjà ça de gagné.
Dans la publication du Monde, peu de lignes, pas beaucoup d’infos et, pourtant, déjà, une erreur. Je cite, maintenant, "l’article" même : "formules lisibles préparées in situ". Si les condensés sont bien dilués dans l’alcool sur place, il me semble qu’ils sont déjà préparés. Il vaut mieux, il y a un truc qui s’appelle la maturation, qu’il est bon de laisser vivre durant quelques semaines avant de les diluer dans l’alcool. La macération, elle, se faisant dans le flacon même je suppose. Pourquoi pas ?
En revanche, les "formules" ne sont pas "lisibles". Elles restent, au même titre que toutes les formules de parfums, secrètes. Rose 31, par exemple, indique uniquement qu’il s’agit, comme pour les autres produits de cette marque, d’un soliflore, avec 31 composants. Mais, on ne connaît pas davantage les 30 restants...
Il est difficile pour une marque de se différencier des autres. Très difficile je suppose ! Chacune tente de faire preuve d’originalité comme elle le peut. ;-)
Pour autant, Rose 31, Oud 27 (et son odeur de oud, dans toute sa complexité, vaut un coup de pif pour les plus résistants [entre la biquette, le fromage à pâte ferme qui aurait été cuit au soleil, les champignons, la Bétadine et autres réjouissances assez jubilatoires pour estomacs pas trop fragiles] ), Patchouli 24 (et son odeur d’hyper-fumé(e) ) et quelques autres, méritent le détour. Labdanum 18, lui, sorti en 2006, m’a fait très furieusement penser au précédent Musc Ravageur du même Maurice Roucel pour les Editions de Parfums Frédéric Malle ; sur touche à sentir au moins, la peau révélant sûrement des facettes différentes. Et, aussi, indirectement, à Shalimar qui leur a servi de référence.
Quoi qu’il en soit, un crochet par cette marque vaut souvent le détour...
A bientôt.
Opium
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