Auparfum

Quel parfum portez-vous ?

par Dominique Brunel, le 18 juillet 2014

Petite mise à jour

Apparemment, ma prose a pu vous induire en légère erreur... Beaucoup parmi vous indiquent sous cet article quel parfum ils portent.... mais cet article ne visait initialement qu’à présenter la nouvelle fonctionnalité qui vous permet, sur chaque fiche parfum, d’indiquer que vous le portez. Evidemment, nous n’avons pas tous les parfums en "boutique". Mais pour ceux qui sont critiqués ici, n’hésitez pas à cliquer sur le petit flacon sous le visuel :)

— -

Vous le savez, auparfum ne rêve que d’une chose : chaque jour, vous éblouir un peu plus. Hier nous lancions sur notre site une fonctionnalité d’alerte contenu que des millions de sites nous envient à travers le monde.

Aujourd’hui, nous réalisons ce rêve inouï : il vous est désormais possible de clamer au monde entier ce simple cri du coeur "Je le porte" ! Mais attention, après 24 heures, pffuittt... plus rien... ils vous faut vous re-parfumer !

Vous retrouvez en bas de la fiche, la liste des auparfumistas qui portent/ont porté ce parfum (Onglet : Qui le porte)

Et bien sûr, vous retrouvez sur le profil de tous les membres la liste de leurs parfums portés.

Pour voir, jour par jour, toute l’activité liée à cette nouvelle fonctionnalité, il suffit de se rendre sur la page Parfums Portés, dans le menu Communauté.

Voilà.... à vos sprays !

Thème

auparfum
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HUMBERTO

par HUMBERTO, le 21 juin 2022 à 11:27

Guerlain
Angélique Noire ( échantillon)

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Farnesiano

par Farnesiano, le 20 juin 2022 à 12:35

Lauder for Men. À la fois vert, aromatique, boisé, épicé et floral, ce parfum complexe mais immédiatement identifiable, ne cesse de me fasciner. Son évolution est remarquable, nous plongeant progressivement dans une mousse de chêne ensorcelante que rend sensuelle en fin de parcours (s’il y en a une...) une pointe animale. À la fois classique et peu banale, cette cologne créée en 1985 n’a pas d’équivalent en matière de style et d’intensité. J’ignore ce vaut la version actuelle. La mienne qui a une bonne vingtaine d’années demeure impeccable. Un authentique, un grand masculin, comme le sont - ou comme l’étaient, pour certains, tant et tant de fois reformulés - les Aramis, Pour un Homme de Caron, Givenchy Gentleman, Boucheron Homme, Pour Monsieur de Chanel, Polo de Ralph Lauren, Tsar de Van Cleef, Kouros d’YSL, Monsieur Balmain, etc. Mais on sait que les Lauder sont de plus en difficiles à trouver et, a fortiori, à sentir...

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par Petrichor, le 21 juin 2022 à 12:39

@Farnesiano : Je trouve intéressant que vous citiez "Lauder for men".
C’est un des rares parfums que je doive encore découvrir. Il me semble qu’il est de Bernard Chant.

À mon avis, il a disparu en silence, déjà à cause des régulations allergènes, ensuite parce qu’il était méconnu et que le flacon était vieillot. Le groupe Lauder a mieux défendu "Aromatics elixir" de Clinique, et le bon marché "Aramis" d’Aramis, car ils étaient connu. Le temps a quand même fait des dégâts.

Les gens connaissent mal Lauder en france, et la marque a surtout des parfums genré "pour femme".

Ce serait cool que Lauder l’intègre à sa ligne de réédition, en flacon de 50ml standardisé.

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par Farnesiano, le 21 juin 2022 à 18:28

Bonsoir Petrichor,
Fragrantica le mentionne comme une œuvre de Nicholas Calderone, qui créera par la suite le si beau Volupté d’Oscar de la Renta (le flacon " parfum "de ce dernier était un vrai bijou ovale et plat, or et vert tourmaline, dont je n’ai qu’un factice).
Lauder for Men est semble être d’abord sorti en 50 ml (?), flacon or, très US mais superbe ! À mon avis, Lauder for M. doit facilement se dénicher en Amérique et sans doute sur différents sites de vente en ligne.
Aramis, sans doute mon premier cuir avant Fahrenheit, a bien changé depuis sa création, il a perdu en puissance et en singularité. La fadeur générale des rééditions est désolante. L’IFRA serait-elle seule en cause ? Je me le demande. Restent aussi le coût et la qualité des matières premières...

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par Petrichor, le 22 juin 2022 à 11:51

Oui, l’IFRA est en cause. C’est le principal facteur.

Je digresse : tout dernièrement j’ai appris que ces dernières années, des reformulations avaient eu lieu car ils avaient accentué la régulation sur l’hydroxy-citronnelol -LA note muguet-, et sur l’héliotropine. Nan mais franchement... l’héliotropine ?!? La note muguet sert de fil conducteur, d’axe, de rouage, sur Aromatics elixir, d’autres parfums de Bernard Chant font ça, Ubar d’amouage aussi. Ce sont un peu des matières à surdose, sur laquelle les compositeur semble pouvoir broder une évolution. C’est très pénible que les reformulations affectent des ingrédients pas chers, et qui apportait de l’intensité.

Peut-être qu’il y avait du costus, avec sa note de cheveux sale, dans Aramis. Par exemple, c’était une signature dans beaucoup de parfum YSL. Il y avait du costus, et d’autres notes sales, cuirs, et mousses pour donner un petit côté salé. (Grosso modo, ça tournait autour de la base animalis II). Le costus c’est un peu l’exception, il fallait le réglementer. De ce que j’ai lu il était très irritant pour la majorité des gens.

En corolaire au coût et à la qualité des matières premières, il y a aussi un surcoût de la mise en bouteille des parfums, à l’ancienne. (C’est une interview d’Yves de Chiris qui l’évoquait.)
La version courte : les marques ont augmenté leurs capacités de production, et augmenter leur marge, par un système de concentré qu’on rallonge à l’alcool et à l’eau. Ca esquive le soucis d’avoir à gérer certains ingrédients naturels, qu’on manipule en semi-dilution dans l’alcool, et dont le rendu varie d’une année sur l’autre. Cette façon de mettre en bouteille est aussi un maillon faible de la chaîne sur le plan artistique, une sorte de goulot d’étranglement : la forme nuit au fonds, car il y a des notes de la palette du parfumeur qui demande une cuisine particulière.

Les ingrédients animaux, les résines, les concrètes cireuses de fleurs chères, etc., ce sont des ingrédients déjà dilués. Car on les met en œuvre sous forme de teinture dans l’alcool, parfois préparé très longtemps à l’avance. Si on fait soi-même son concentré -déjà coton, avec les proportions diluées, et les variations des extraits naturels-, il faut encore mélanger, faire reposer, filtrer, mettre en bouteille, et attendre quelques semaines ou mois avant de les proposer à la vente.

Aujourd’hui, les parfums mainstream reposent plus sur un système de concentré. Il y a une majorité d’ingrédients synthétiques, plus faciles à mettre en œuvre, et qui varient moins en qualité d’année en année que les naturels. On les pèse, et on n’a plus qu’à les rallonger à l’alcool et à l’eau. C’est moins cher, et plus facilement sous-traitables, tant pour sous-traiter l’assemblage du concentré que pour sous-traiter la mise en bouteille (= l’étape sirop teisseire :D ).
Les fournisseurs d’extraits naturels semblent aussi avoir développé leur gamme d’ingrédients sous forme de préparations prêtes à l’emploi. Car on lit souvent que leur produit répond à un cahier des charges, qui précise que le produit ne doit pas dégager de précipité (= pas faire de grumeaux), si on respecte une dilution à 10% par exemple.

Bref, la concurrence entre les marques a été accentuées par l’essor des nocisephoriaunnaud à partir des années 80. Même les grands noms ont commencé à se sentir menacés par ce modèle industriel de mise en bouteille -et ce mode de vente-. Ils se sont aussi mis à le désirer. Ce modèle permet de mieux gérer sa marge. Il permet une capacité de production accrue en cas de best-seller. Cette façon d’automatiser et de simplifier était à la mode, elle faisait moderne.
Même les grands noms ont été incités à se décharger de "cette cuisine" -gérer les dilutions dans l’alcool des ingrédients animaux, concrètes cireuses, résines-. Il y a eu une forte incitation à ne plus faire cette cuisine soi-même, plus autant, voir plus du tout. Pourtant ce sont des ingrédients dont on a besoin dans la palette, et ce sont des savoir-faire techniques qu’il vaut mieux conserver en interne, en cas de dépannage, et pour mieux contrôler la qualité de tel parfum du tout début à la toute fin de la chaîne de production.

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par Farnesiano, le 22 juin 2022 à 20:46

Merci, Petrichor, pour toutes ces précisions et l’éclairage d’un connaisseur aussi compétent que passion-nez ;-) Bonne soirée !

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HUMBERTO

par HUMBERTO, le 20 juin 2022 à 11:28

Boy de Les Exclusifs de Chanel

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DOMfromBE

par DOMfromBE, le 20 juin 2022 à 08:21

N°19 EDP.

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Blanche DuBois

par Blanche DuBois, le 20 juin 2022 à 08:10

Cabochard Grès Eau de toilette

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HUMBERTO

par HUMBERTO, le 19 juin 2022 à 10:49

Penhaligon’s
Blenheim Bouquet

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HUMBERTO

par HUMBERTO, le 18 juin 2022 à 09:47

Boy de Les Exclusifs de Chanel

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DOMfromBE

par DOMfromBE, le 18 juin 2022 à 09:47

La température grimpe... Shalimar EDP.

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HUMBERTO

par HUMBERTO, le 17 juin 2022 à 10:48

Castile de Penhaligon’s

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HUMBERTO

par HUMBERTO, le 16 juin 2022 à 10:47

Bonjour.
SABLES d’ Annick Goutal. Version originale

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