Quel parfum portez-vous ?
par Dominique Brunel, le 18 juillet 2014
Petite mise à jour
Apparemment, ma prose a pu vous induire en légère erreur... Beaucoup parmi vous indiquent sous cet article quel parfum ils portent.... mais cet article ne visait initialement qu’à présenter la nouvelle fonctionnalité qui vous permet, sur chaque fiche parfum, d’indiquer que vous le portez. Evidemment, nous n’avons pas tous les parfums en "boutique". Mais pour ceux qui sont critiqués ici, n’hésitez pas à cliquer sur le petit flacon sous le visuel :)
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Vous le savez, auparfum ne rêve que d’une chose : chaque jour, vous éblouir un peu plus. Hier nous lancions sur notre site une fonctionnalité d’alerte contenu que des millions de sites nous envient à travers le monde.
Aujourd’hui, nous réalisons ce rêve inouï : il vous est désormais possible de clamer au monde entier ce simple cri du coeur "Je le porte" ! Mais attention, après 24 heures, pffuittt... plus rien... ils vous faut vous re-parfumer !
Vous retrouvez en bas de la fiche, la liste des auparfumistas qui portent/ont porté ce parfum (Onglet : Qui le porte)
Et bien sûr, vous retrouvez sur le profil de tous les membres la liste de leurs parfums portés.
Pour voir, jour par jour, toute l’activité liée à cette nouvelle fonctionnalité, il suffit de se rendre sur la page Parfums Portés, dans le menu Communauté.
Voilà.... à vos sprays !
Thème
auparfumpar yo du soir, le 4 mars 2015 à 17:22
Chanel 31 rue Cambon une autre merveille chyprée de cette collection exclusive décidément pleine d’attrait mais de viles tentations pour le porte monnaie :)
par euskalpyth, le 4 mars 2015 à 09:25
Moustache de Rochas : indémodable, indétrônable, la classe insolente...
:-p
par Farnesiano, le 3 mars 2015 à 14:17
Esencia de Loewe, 1988. Je me plais donc à poursuivre ma redécouverte des masculins boisés, qu’ils soient aromatiques, épicés ou cuirés, des années 70 et 80. Esencia après Polo, Devin, Estée Lauder for Men, Quorum, Boucheron et les deux Geoffrey Beenne dont le sublime Grey Flannel. Je les avais trop négligés ou injustement appréciés.
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par euskalpyth, le 3 mars 2015 à 16:49
Farnesiano : j’ai l’impression que tu parles de moi, quand tu évoques la manière dont tu as négligé ou injustement apprécié tous ces parfums...
(et maintenant que je les redécouvre et que je les apprécie à leur juste valeur, je suis bien honteux et souvent bien dégoûté d’être passé à côté alors que je les avais à portée de main pendant tant d’années, du fait que la plupart ont disparu ou ont été reformulés)
A ajouter à ta liste de (re-)découvertes, s’ils n’y figurent pas déjà : Un homme de Charles Jourdan, Macassar de Rochas (on ne sait jamais : un oubli est si vite arrivé, autant être sûr !!!), Monsieur Couturier, Azzaro Acteur, Open de Roger et Gallet, les deux Van Cleef & Arpels (Tsar et l’autre, au flacon noir carré) et Bel-Ami en version vintage qui, même s’il n’est pas boisé, est une tuerie -
Et tant d’autres que j’oublie...
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par Farnesiano, le 3 mars 2015 à 17:43
Merci de ton retour, Euskalpyth. La liste pourrait s’allonger à l’infini. Macassar, je regretterai toujours d’avoir vidé mon flacon il y 7 ou 8 ans (mais je conserve toujours un grand fond de Monsieur Rochas). Charles Jourdan et Couturier, je ne les ai pas connus : peut-être mal distribués en Belgique ? Quant au premier Van Cleef, quelle merveille, hélas disparue ! Un réel chef d’oeuvre dans cette catégorie. Bel Ami et Équipage restent des valeurs sûres, que je porte régulièrment. C’est amusant : hier soir, je me suis parfumé d’une bonne rasade d’Open : quel beau fond, à la fois enveloppant et toujours un peu savonneux...
En parfums bon marché, il y avait Monsieur de Rauch, qui a fort changé depuis. Je garde un souvenir incroyable d’une EDT pour homme qui s’appelait Jacques Seven, un parfum d’une verdeur folle, herbale, cinglante qui aujourd’hui ne détonnerait pas au sein d’une marque de niche telle qu’État Libre d’Orange. Petit faible aussi pour le très vétiver L’Escrimeur de chez Detaille.
Parmi les disparus, me manquent aussi Philéas, Sagamore et le vrai Brut des années 70. Bonne soirée.
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par Tamango, le 3 mars 2015 à 19:15
Quel plaisir de vous entendre évoquer Sagamore ! Un grand Lancôme, lointaine époque ! Je me souviens de notes hespéridées puis d’un vétiver délicieusement escorté par des notes boisées et cuirées en fond. Sublime !
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par euskalpyth, le 4 mars 2015 à 09:34
C’est étonnant de voir comme les goûts changent : je me souvenais aussi avec émoi de ce beau parfum, puis j’ai reçu un décant du Sagamore vintage lundi soir, je l’ai senti et... patatras ! Plus rien à voir avec mon souvenir ! Ou plutôt, si : le parfum est bien le même, mais il ne me fait plus d’effet... (chuis vert !!!)
De la même manière que je me suis "désamouré" de Fahrenheit, Equipage ou Egoïste (que j’ai adorés mais que j’ai vraiment du mal à porter aujourd’hui - Je parle des versions vintage, bien sûr, pas de ce qu’ils sont devenus), je ne suis plus fan de Sagamore alors que je l’aimais franchement bien à l’époque.
Il ne me déplaît pas, mais il me laisse indifférent désormais...
Faisons-nous une raison : il y a tant d’autres belles choses en parfumeries, on va trouver de quoi se consoler... ;-p
Et preuve que les goûts évoluent : Bel-Ami, que je connais depuis qu’il est sorti, me plaît follement (en version vintage) depuis... 6 mois, alors que ça fait presque 30 ans que je le côtoie et que jusqu’à présent, je le trouvais joli mais sans plus !!!
par euskalpyth, le 4 mars 2015 à 09:42
Ne regrette rien, Farnesiano ! Je pense que tu as très bien fait de porter ton Macassar jusqu’au bout : le parfum est fait pour vivre sur la peau, pas pour rester dans un flacon et finir par virer sans que personne n’en ait profité...
Je me pose la question à chaque fois qu’un parfum est discontinué, et finalement je porte jusqu’à la dernière goutte !
Et même maintenant, pour les parfums pour lesquels je n’ai que quelques gouttes, je les porte avec un rare plaisir, le mien et celui de mon entourage : j’ai fait baver tous mes cousins il y a 15 jours en portant Macassar, et pourtant, je n’ai que deux ou trois échantillons (dont le jus est en parfait état de conservation, par chance) trouvés sur des brocantes, mais j’en profite !
par Tamango, le 3 mars 2015 à 19:26
Je me permets de vous demander où l’on peut trouver Acteur d’Azzaro ? J’aimais ses notes épicées , son fond boisé et l’impertinence de l’œillet, la fleur de la séduction dans mon Andalousie natale.
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par euskalpyth, le 4 mars 2015 à 09:57
Pas de mystère, Tamango (hélas) : Azzaro acteur (en flacon) est introuvable ici... J’ai beau guetter régulièrement Ebay, il y apparaît fort peu souvent :-(
Alors je me rabats sur les échantillons que j’achète sur ebay ou dans les brocantes : s’il est vendu dans sa boîte, en général, le jus est bien conservé parce qu’il n’a pas été exposé à la lumière (pour la chaleur, on ne peut pas savoir, mais je n’ai pas eu de mauvaises surprises pour l’instant : c’est un parfum qui se conserve visiblement bien) -
Et j’ai eu la chance de trouver, il y a quelques mois, quelqu’un qui vendait sur ebay une boite de miniatures (destinée à une parfumerie, à l’époque où le parfum était commercialisé) dans laquelle il restait 15 miniatures, et qui me l’a cédée pour un prix ridicule (30 euros, soit 2 euros la miniature avec boîte), ce qui me fait 75 ml de parfum ! (j’en saute de joie, même si ça ne se voit pas ;-p)
Le secret, dans tous les cas, c’est la patience : après avoir guetté sans rien voir venir pendant des mois, je viens de recevoir un vapo 100 ml du 3ème homme de Caron vintage (je n’en avais jamais vu en 3 ans) au jus impeccable (je n’osais l’espérer...), acquis sur ebay pour un prix fort raisonnable (60 euros) !
Et j’étais le seul enchérisseur !!!! (les bras m’en tombent, même si je devrais m’en réjouir...)
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par Farnesiano, le 4 mars 2015 à 12:30
Réjouis-toi ! Parfum superbe que ce 3ème Homme ! En plus, il se conserve super bien, comme beaucoup de parfums cuirés. Rechargeant parfois d’anciens échantillons ouvrables, non vapo, je suis toujours étonné et réjoui de constater que les Caron résistent magnifiquement au temps !
On parle peu sur AP de L’Anarchiste. Qu’en penses-tu ? Sur moi, il s’épanouit mal alors que sur d’autres, il peut faire merveille. " Vu " de près, ce grand boisé épicé-musqué me semble un peu aigre alors que, de plus loin, son sillage est un vrai délice, racé et impressionnant, qu’on suivrait à la trace, avec l’envie de s’y lover.
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par euskalpyth, le 4 mars 2015 à 14:10
Argh ! L’anarchiste... J’aurais aimé l’aimer, rien que pour le nom !!!!
Mais hélas, la note menthe est quelque chose qui me rebute, donc je suis bien obligé de passer mon tour, à mon grand regret, car l’ouverture de ce dernier Caron pour homme valable (je ne pense pas qu’on doive compter Yuzu man dans les Caron pour homme valables) m’empêche d’aller plus loin dans sa découverte...
(puisqu’on parle de menthe : j’ai ré-essayé, hier soir, de tester Nuit étoilée de Goutal en EDT et EDP, mais c’est pareil, je n’arrive pas à dépasser cette note menthe qui me gâche tout le reste, alors que je sens que le parfum est joli dans son ensemble...)
Et tu as raison : les échantillons du 3ème homme sont souvent très bien conservés !
Avant d’avoir acheté mon flacon il y a deux semaines, j’achetais des miniatures du 3ème homme, faute de mieux, pour me parfumer, et effectivement, 95 % de mes achats contenaient du jus tout à fait utilisable, ayant échappé aux outrages du temps !
par ., le 3 mars 2015 à 08:09
Sarrasins, Serge Lutens aujourd’hui.
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par Passacaille, le 3 mars 2015 à 09:56
Cher Calygo je vous emboiterai le pas demain, c’est ma dernière acquisition après un passage prolongé aux Salons du palais royal.
Une belle journée avec ce jasmin.... une andante de Mozart :)
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par Calygo, le 3 mars 2015 à 18:09
Salut Passacaille, ça me fais plaisir de voir quelqu’un craquer pour lui ! =)
A l’extrême fin de son évolution, je le trouve assez sale.
Je l’ai mis ce matin, il se patine beaucoup, là il sent un peu le rance/sale (je ne saurais pas trop comment définir cette odeur) mais toujours avec un côté fleuri/daim, c’est agréable et désagréable à la fois. Il tient très bien pour un jasmin, mais il évolue beaucoup, il perd son encre pour se patiner au fil des heures, le jasmin perd en douceur et le tout devient plus "indolé".
En tout cas c’est un très bon choix, je le trouve bien trop souvent laissé de côté ce Sarrasins !
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par Passacaille, le 3 mars 2015 à 20:45
craquer en effet, on peut dire que j’ai même un peu déçu la charmante vendeuse qui ne le "pousse" pas ! mais sur ma peau j’ai très vite reconnu une image d’un jasmin nocturne qui me touche (souvenir de Tunisie). Une odeur presque en sourdine, je ne me détache pas de l’image d’un mouvement lent à la clarinette. Un son à la fois perçant et rond, éclatant et plantureux, infiniment doux mais discrètement griffé par des harmoniques dissonantes. Si vous en avez la curiosité écoutez le concerto pour clarinette de Mozart dirigé par Franz Bruggen avec Eric Hoeprich.
Pour avoir manipulé dans mon labo le terrible scatole et le plus ambiguë mais non moins puissant indole, je connais les déplaisirs attirants de leur charmes ;-)
Je dois avoir un peu de Jean genet, enfin plutôt j’en suis sûr, j’aime cette part de ce que la nature produit d’odeurs vertigineuses et qui demandent à êtres domptées pour faire art.
Sarrasins n’est pas un parfum-concept-révolution comme peuvent l’être d’autres Lutens mais il me parle doucement à l’oreille, j’ai hâte de le porter vraiment.
Très bonne soirée à vous
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par Calygo, le 6 mars 2015 à 22:20
C’est un parfum spécial pour moi, c’est mon premier exclusif. Je le trouve assez révolutionnaire pour un jasmin, il est noir, opaque, sale... je ne vois pas trop d’équivalent actuel à ce parfum ! =)
Alors cet essai au porté ?
par L’incendiaire , le 2 mars 2015 à 21:45
7e Sens de Sonia Rykiel. Un grand parfum, tout comme Nombre Noir, à l’époque, trop en avance sur son temps, trop avant-garde, discontinué peu de temps après son lancement. Si on me le donnait à tester à l’aveugle, je répondrais que c’est un Serge Lutens ou Vero Profumo. C’est un chypre sombre, mystérieux, très sec, tabac et cuir en notes de tête, très belle évolution sur peau, la prune, le narcisse et le jasmin viennent adoucir la composition, en fond, un délice de notes animales.
Un parfum étrange, une oeuvre d’art, unisexe bien qu’à l’époque commercialisé comme féminin, très portable par un homme, surtout pour son caractère sec, tabac effet mégots au fond d’un cendrier, pas de sucre.
Mais tout de même sensuel, bien sûr pas une sensualité Angel ou la Vie Est Belle.
par Tamango, le 2 mars 2015 à 13:32
Aujourd’hui Givenchy III, ce magnifique bouquet floral pour lequel je n’ai pas trouvé d’article sur le site.
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