Quel parfum portez-vous ?

Tout à fait de ton avis sur la tenue Euska.Dire qu’elle est "plutôt légère" est un euphémisme.Sur moi, après 1/4 d’heure, plus rien : ni tenue, ni, bien évidemment, sillage.

C’est la raison pour laquelle j’ai abandonné ce parfum dont je trouvait la senteur intéressante au départ pour me tourner vers French lover, tout aussi intéressant et peut-être même plus complet à mon goût.Et avec ce dernier, problème résolu.

Frédéric Malle lui-même avait pris conscience du problème assez tôt.Je l’avais par, par hasard, rencontré dans la boutique rue de Grenelle à l’époque et il souhaitait un jus plus puissant pour répondre au voeu de nombreux clients.Il avait donc demandé à JC Elléna de créer une nouvelle version plus intense (comme cela avait été le cas avec Cologne bigarade et Bigarade concentrée).Ils travaillaient ensemble sur cette nouvelle version.

Le départ de JCE chez Hermès l’a empêché de mener totalement à bien ce projet dont l’aboutissement fut, alors, confié à Pierre Bourdon.Personnellement j’aime beaucoup cette nouvelle fragrance (malgré les chipotages des américains qui doivent se sentir inférieurs aux French lovers et ont exigé que, chez eux, le parfum porte un autre nom : en l’occurrence Bois d’orage.Risible ou triste : à chacun d’en juger).

À défaut d’être un père la morale, vous êtes un amour ! Merci beaucoup de votre proposition, j’avoue que j’aurais acheté le flacon de 10 ml. J’attends donc des nouvelles de Jicky !! Je ne connais pas encore Malle mais j’aime les créations d’Ellena...notamment mon Bois Farine que je dois racheter maintenant qu’il est réédité !
Merci de participer à ma culture olfactive, je vis à la campagne, loin de tout, par la force des choses je suis obligée de faire des achats à l’aveugle. J’ai rarement été déçue...bonne soirée

En fait ce qui me plait dans ce parfum, c’est le fond, deux heures après, quand il se fait mousses dorées au soleil, moins vétiver boisé.
J’aime certains Lutens floraux, mais les gourmands orientaux, j’ai du mal.

Je vais demander le petit livre des salons. Il faut savoir que j’aime à la folie les monastères. Pierre et encens. J’associe Seven Veils et 1996 de Byredo aux monastères de liturgie orientale avec tout ce que cela sous-entend d’encens mais aussi de jardins, de végétation sauvage, de fêtes pascales pleines de fruits secs et de parfums. Mais je ne connais aucun parfum qui me rappelle l’odeur de rosée sur pierre fraîche d’une église monastique au petit matin. J’ai hâte !