Le nouveau jardin d’Hermès met le cap sur Cythère

Il a fallu « faire confiance au souvenir », explique Christine Nagel.
Composé en plein confinement, le deuxième « Jardin » signé par la parfumeuse d’Hermès n’a pas pu être travaillé in situ, comme c’est la tradition pour cette collection emblématique de la maison. C’est donc grâce à sa mémoire olfactive qu’elle s’est replongée dans son premier voyage au sud du Péloponnèse afin de donner à sentir l’île de Cythère « telle qu’on la découvre en y arrivant par la mer ».
D’abord, le vent. Une bergamote fusante fouette l’ouverture de la composition et amène peu à peu l’odeur du paysage qui se découvre au regard : un « jardin ni vert ni fleuri : un jardin blond. Un jardin qui vit sans pluie, sans la main de l’homme ». La nature sauvage, mêlant graminées sèches et oliviers, a inspiré à Christine Nagel un accord boisé aux accents de céréale, auquel elle a « donné du corps » en le mariant à un accord de pistache fraîche, « tendre comme la joue d’un visage ».
Pour l’anecdote, la parfumeuse n’est retournée à Cythère qu’une fois son parfum terminé. Elle n’a rien changé à ce dernier.

Déjà disponible
Eau de toilette, 67 euros/30ml, 91 euros/50ml, 123 euros/100ml.