Odeurs freaks

Bonjour à vous tous,
J’ai besoin de vous !!
Je voudrai, vraiement, vraiement, votre avis sur un parfu : frangipane de santa maria di novella !!
Au secours !
En fait c’est une eaude cologne, mais alors il me déroute !!!
Pensez vous qu’il soit portable ??????
J’ai besoin d’aide !
Je ne cesse de me sentir le poignet mais je ne sais si j’aime ou pas ?

L’odeur si particulière d’encre et de papier des Marvel Comics me replonge automatiquement en enfance, une odeur pourtant acre et sèche, mais délicieuse pour mes narines !
L’odeur de la boulangerie à l’angle de la rue Carnot à Annecy qui souffle directement ses effluves de brioche sur les passants.
L’odeur de l’usine de Savon de Marseille quand j’allais chez mes grand parents dans le quartier des Aygalades (à Marseille bien sur)
L’interieur d’une voiture neuve, le caoutchouc, la gomme rose et bleue de marque Conté (la blanche de marque staedler fleure bon aussi), les épluchures de crayon, l’odeur de la première fumée émanant du bout d’une cigarette blonde à peine allumée (pas celle recrachée, qui est infecte), et je pourrai en citer encore...
 
Je terminerais non pas par une odeur freaks mais par celle qui restera à jamais gravée dans ma mémoire, celle de la fleur d’oranger qui embaumait les rue de la Juderia à Cordoue au mois d’avril, c’était il y a 20 ans, j’étais ado et je n’avais jamais ressenti tel bonheur olfactif.

J’aime l’odeur du nord quand le matin j’ouvrais les volets chez mes grands parents dans la froide campagne.
 
J’aime l’odeur du sapin, des conifères sauvages à celui touchant le plafond avec les rires de la famille le faisant briller de mille feu.
 
J’aime l’odeur du cuir des ballons de rugby, le porter à mon nez avant chaque entrée sur le terrain, le sacrifice dans l’effort pour que cet ovale parfumé et rugueux puisse vivre de main en main.
 
J’aime l’odeur de l’anis qui même au plus profond des hivers berce mon inconscient d’une chaleur estivale et de senteurs de grillades.
 
J’aime l’odeur d’une lessive spécifique qui me fend le cœur et m’assèche la gorge quand je la croise portée parfois par quelques gens.
 
J’aime l’odeur du cuir chevelu chauffé par des caresses et blotti dans un oreiller.
 
J’évite le parfum des femmes que j’ai aimé pour les fantômes de mon passé qu’ils évoquent.
 
Je hais l’odeur du clou de girofle pour les douleurs aiguës offertes par mon dentiste.
 
Je déteste celle de Black XS pour femme qui me fait tourner de l’oeil sans raisons.
 
Mais j’adore par dessus tout celle d’un feu de bois de cheminé pour la chaleur le réconfort et la sécurité qu’il m’apporte

oh et j’oubliais l’odeur des livres...

L’odeur qui règne à la campagne au coucher du soleil les soirs de printemps.
L’odeur des boutiques Comptoir des Cotonniers.
L’odeur du souffle de mon cher et tendre.
L’odeur de mon cheval.

l’été, apres plusiers semaines chaudes et secs ,quand soudain ,tot le soir, il pleut et la rue parfume la ville d’un odeur qui harmonise nature et civilisation.
Jamais un parfum m’a donné mieux

Je suis dingue de l’odeur de l’essence, de la fumée de cheminée, du cuir, du barbecue. J’aime l’odeur de certaines lignes de métro qui sentent le chaud voir le brulé (la 6 : les pneus qui chauffent lors du freinage), l’odeur des quais de RER et du métro de New York (assez identiques), certains odeurs corporelles-sexuelles qui nous renvoient à notre animalité, l’odeur du castoréum, les polycopiés encore tièdes à l’encre violette et son odeur d’alcool que l’on avait dans les années 90 à l’école…Une merveille ! Je ressens avec beaucoup d’émotion aussi l’odeur des manuels scolaires de mon enfance et de certains livres, de la pâte à sel.

Je déteste l’odeur de la viande crue (je ne peux pas entrer dans une boucherie), du sang, des odeurs d’œufs ou de poulet sur une vaisselle mal lavée, du lave vaisselle. Je ne supporte pas non plus l’odeur de l’œillet et du clou de girofle, de la mer, des poissons (je n’ai jamais mis les pieds dans une poissonnerie de ma vie), des étangs, des chiens et des animaux en général (et pourtant j’aime énormément les animaux), les haleines fortes ou douteuses (comme tout le monde je pense), l’odeur du linge mal séché et celle de la ligne 14 du métro avec ses relents d’œufs pourris. Ces odeurs là me soulèvent le cœur et me mettent de mauvaise humeur.

Pour ma part, j’adore l’odeur de la fourrure de mon chat, de certains vieux immeubles italiens (je ne sais pas pourquoi, je n’ai rencontré cette odeur qu’en Italie et une fois en Corse), l’odeur du cuir chevelu - ou pas- des bébés quand ils dorment, l’odeur des protège-cahiers en plastique, du linge un peu trop chauffé par le fer à repasser, l’éther, l’odeur d’une menuiserie, de la peinture à l’huile, des produit de massage chauffants pour les muscles endoloris, de l’encre de Chine, du baume des Pyrenées, du Vicks, des étables, du riz qui cuit, du pain trop grillé et sûrement de beaucoup d’autres encore.
Je déteste l’odeur de cheveux qui traîne dans les écharpes et les oreillers, ou celle du cheveu chauffé par le sèche-cheveu, de la chambre des grands parents, de la truffe blanche, du sang, du goudron et de la rouille, de l’eau des étangs, de l’oeuf qui s’attarde sur la vaisselle insuffisamment lavée ou dans un gâteau maison, de la vapeur qui s’échappe d’un lave-vaisselle en milieu de cycle, de l’Eau de Javel et du savon de Marseille et bien sûr ce n’est pas non plus exhaustif !

Sans hésiter l’odeur des coussinets de mon Organza, adorable ! C’est peut être la seule odeur organique/animale qui ne me dégoûte pas. Ou bien une sueur saine, propre et douce chez un homme évidemment. Ou bien l’odeur des meubles anciens vernis au tampon et celle de l’écorce des arbres recouverte d’un tas de substances végétales souvent étranges ou bien l’odeur d’un champignon jeune et frais.
Ce qui me révulse, l’odeur de la vieillesse elle m’est insupportable, l’odeur de la viande et celle de l’aïl là je suis pire qu’un vampire, je fuis littéralement à toutes jambes devant cette odeur qui émane pourtant d’un aliment extrêmement bénéfique pour la santé.

L’odeur des châtaignes sur le feu en hiver ainsi que celle de la nuque de mon chat.